Il y a ces artistes que la machine médiatique amène à nous par le biais de publicités, de critiques, d'articles et d'influences.
Puis il y a les autres, les inconnus que l'on croise au détour d'un festival. Eux qui surprennent l'oeil et notre curiosité, qui nous font nous retourner et nous arrêter, le sourire coinçé dans nos émerveillements d'enfant.
Les Nomad Urbains et leur spectacle de rue, le troisième cycle, réussissent ce tour de force. Ils sont différents, ils choquent justent assez pour que l'on demeure intéressé. Peut-être les avez-vous déjà vus ? Ils finalisent leur projet de spectacle, les Papis Rock, que je considère sublimement décoiffant. Que pensez-vous de ce vidéo ?
La curiosité est comblée lorsque l'on peut discuter avec l'un d'eux, sans façon, entre amis biens arrosés. Mélanie était de passage il y a quelques mèches, avec toutes son énergie et la vie débordant de ses grands yeux. Bravo !
Dans la plus pure fusion entre l'art et l'ingénierie éclatée; inspiré à fond par Jules Verne et sise dans la ville qui l'a vu naître. Ce festival / exposition permanente qui revitalise les chantiers navals de Nantes est un passage obligé pour tous ceux qui ont la fibre "mécaniste" en eux. Lien
Les Machines de l’île sont un projet artistique totalement inédit. Né de l’imagination de François Delarozière et Pierre Orefice, il se situe à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, sur le site exceptionnel des anciens chantiers navals.
Guidi ou Guido Nincheri, un grand maître canadien qui a décoré plus de 200 lieux de culte en Amérique du Nord.
J'ai été introduit aux vitraux lors d'une de nos escapades en famille. Ils sont magnifiques, c'est le moins que l'on puisse dire. Peut importe nos goûts, force est d'admettre que ces vitraux sont d'une qualité artistique stupéfiante. La finesse des détails, l'innovation dans la technique, la qualité de la composition et la luminosité sont en autres les raisons pour lesquelles son travail a été reconnu de par le monde (voir ce lien pour les détails).
Toutefois, ce sont les fresques que j'ai découvertes en lisant sur cet artiste. Mais encore, la technique de création des fresques m'a abasourdie; peindre sur une couche de plâtre frais, où l'erreur n'est pas permise et où les parties manquées ou non finies en fin de journées doivent être enlevée ! Nous sommes à des lieux de "Photoshop".
Environ deux ou trois heures après l'application du plâtre, la surface est prête à être peinte. Si la surface a absorbé toute l'eau, la peinture peut être alors appliquée, et ce durant quelques heures, jusqu'à ce que la surface n'absorbe plus les pigments. Les couleurs appliquées une fois la surface sèchée ne pourront y adhérer. Pour agencer les sections peintes chaque jour et pouvoir contrôler l'effet final, l'artiste doit savoir comment réagissent les couleurs lorsqu'elles sèchent et qu'elles sont absorbées par un plâtre de plus en plus sec. Les couleurs peuvent être peintes entre les couches de vernis, appliquées toutes les 15 à 20 minutes, pour permettre la cristallisation de chaque couche. Aucune correction ne peut être apportée. À la fin de la journée, le plâtre non-peint et les erreurs sont découpés et jetés. (Source: L'Art de Guido Nincheri)
Un artiste à découvrir, près de chez nous. Le premier site que je puisse vous suggérer est l'église Saint-Léon de Westmount, lieu historique National depuis 1997 où les vitraux et fresques de Nincheri se cotoient.
There was this TV special on "Burning Man",
I heard about this event that fits in no category a while back.
I felt like looking a bit more into it.
Space.
Should I go ?
Here is a comment I found descriptive:
“I walked through the gates, looked around, and asked myself, 'What is this place? Is it real?' The pictures, the film, the chat on the Internet paled into nothingness when compared to what I witnessed -- and later participated in .... Over the week, I became one of those people. I learned how not to let my camera spoil a fellow citizen's experience. I learned how to leave no trace. I learned to love the playa. Above all, I learned that the world would never be the same ever again. I had walked through the fire, and I hadn't been burnt.
I will return this year -- but this time without my camera.”
Ma préférée après la visite virtuelle de la Galerie des oeuvres de la collection de la Peau de l'Ours .
Fondée en 1995 à Montréal, la Peau de l'Ours célèbre cette année son 15e anniversaire. La collection privilégie les oeuvres de grand format et la peinture en particulier. Ne manquez pas l'exposition « la peinture dans la peau, 15 ans de collection » à la maison de la culture Frontenac du 9 décembre 2010 au 16 janvier 2011
J'ai été victime d'un pourriel ma foi fort sympathique. Allez sur le site et laisser rouler la présentation, vous y découvrirez certainement quelques toîles qui vous accorcheront.
Top Furniture for Geeks is a post from Chris Pirillo
Just a few short years ago, the word Geek still had negative connotations attached to it. Companies didn't really make products designed specifically for those of us who proudly label ourselves as Geeks. Today, though, all of that has changed. It seems that nearly every company now sells products aimed at our Geeky side. You can find everything from shower accessories to jewelry – and everything in between! There are several websites dedicated to selling nothing but Geek items. If you know where to look, you can even find some amazing Geek furnishings for your home!! Scrabble Furniture Periodic Table Nintendo Chair Captain Kirk Chair Geek Shower Geek Door Lock CD Chair Book Chair Pac-Man Shelves Pac-Man Coffee Table LEGO Couch Number Keys Seat Rubik's Cube Tables Calculator Chairs Pirillows!
These are just a few of the things that I've come across on my travels across the web. What Geeky furniture have you seen, that I may have missed?
Surprenant !
Une ancienne toile chinoise, numérisée, que l'on fait défiler. Tellement riche de détails et si longue que l'on croit à un oeuvre récente à l'aspect ancien. Les auteurs on même intégré des animations vidéo afin d'améliorer l'expérience "d'immersion". Passez-y quelques minutes... dans Chine d'époque je veux dire. Télécino
Le site du Musée où se donne l'exposition (supposons que vous avez des air lousses) : National Palace Museum
Histoire de vous donner un éventail plus large de ce qui me passionne, voici René Richard. Un artiste que j'ai pris quelques temps à apprécier mais qui aujourd'hui me fascine par sa composition unique, ses choix de couleurs, ses traits riches, énergiques et la pureté des thèmes choisis.
Un grand maître de chez nous qui a été découvert par mes parents lors d'une rencontre fortuite avec M. Gilles Brown de la galerie Clarence Gagnon. ...allez vous égarer dans la salle d'exposition des grands maîtres ou dans l'onglet "artiste"
Pour une fois, maman, je reconnais que m'avoir traîné dans les musées d'art étant petit aura servi à quelque chose ;-)
J'ai reçu ceci par personne interposée. Je suis allé fouiner sur YouTube histoire de voir... et j'ai vu.
Intéressant.
Un musicien de rue était debout dans l'entrée de la station L'Enfant Plaza du métro de Washington DC.
Il a commencé à jouer du violon.
C'était un matin froid, en janvier dernier.
Il a joué durant quarante-cinq minutes.
Pour commencer, la chaconne de la 2e partita de Bach, puis l'Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et de nouveau Bach.
A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur boulot.
Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un musicien jouait.
Il a ralenti son pas, s'est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant.
Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l'argent dans son petit pot.
Quelques minutes plus tard, un quidam s'est appuyé sur le mur d'en face pour l'écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher..
Il était clairement en retard.
Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans.
Sa mère l'a tiré, pressée mais l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste.
Finalement sa mère l'a secoué et agrippé brutalement afin que l'enfant reprenne le pas.
Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.
Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres enfants.
Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.
Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un temps.
Une vingtaine environ lui a donné de l'argent tout en en continuant leur marche.
Il a récolté 32 dollars.
Quand il a eu fini de jouer, personne ne l'a remarqué.
Personne n'a applaudi.
Une seule personne l'a reconnu, sur plus de mille personnes.
Personne ne se doutait que ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs musiciens sur terre.
Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions de dollars !
Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 dollars la place..
C'est une histoire vraie.
Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisé par le « Washington Post » dans le cadre d'une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d'action des gens.
Les questions étaient :
-Dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ?
-Nous arrêtons-nous pour l'apprécier ?
-Pouvons-nous reconnaître le talent dans un contexte inattendu?
Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être :
si nous n'avons pas le temps pour nous arrêter et écouter l'un des meilleurs musiciens au monde jouant quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, à côté de combien d'autres choses exceptionnelles passons-nous ?
Publié le 29 août 2008 à 00h00 | Mis à jour le 29 août 2008 à 14h07 Zaia à Macao : un spectacle fidèle au Cirque
Stéphane Paquet
La Presse
Le Cirque du Soleil a présenté hier soir à Macao la première de Zaia, son premier spectacle permanent en Asie. Signé Gilles Maheu (Carbone 14, Notre-Dame-de-Paris), Zaia raconte l'histoire d'une jeune adolescente partie découvrir le cosmos pour finalement s'apercevoir que sa terre n'est pas trop mal.
«Je suis assez relax aujourd'hui, a confié le directeur de la création, quelques heures avant la première. Il y a deux ou trois semaines, je n'étais pas dans le même état.»
Ce qui l'agaçait, c'était la technique, la mécanique: tous ces moteurs et ces poutrelles d'acier allaient-ils finalement pouvoir suivre le scénario conçu il y a maintenant trois ans? «C'est ça qui est énervant. Si la technique et la mécanique ne fonctionnent pas bien, ça casse le rythme du show.»
D'ailleurs, les spectateurs présents hier soir ont bien failli ne pas voir le numéro de grands volants, où les porteurs lancent et attrapent les voltigeurs à tour de rôle. Il a été réintégré seulement mercredi au spectacle, rendant les concepteurs nerveux, dont Neilson Vignola, directeur de création. «J'avais les orteils et les doigts croisés.»
Même hier soir, la version présentée a été écourtée de deux minutes, sur les sept ou huit que doit durer le morceau. «On ne voulait pas présenter ce qui n'était pas mûr», a expliqué M. Vignola, après la première. Le résultat est quand même impressionnant, un des meilleurs morceaux du spectacle.
Ce qui a compliqué la tâche du Cirque, c'est que ces grands volants sont d'inspiration nord-coréenne. Le plan original était de faire venir des artistes nord-coréens. Or, le Cirque fait affaire à Macao avec une entreprise américaine (Las Vegas Sands Corporation), qui ne peut pas entretenir de relations avec des entreprises issues de cet «État voyou», explique Gilles Ste-Croix, vice-président principal au contenu créatif.
«C'est aussi pour ça qu'on ne peut pas prendre de danseurs cubains pour le spectacle de René Simard (qui va débuter à Macao l'an prochain). On est en Chine communiste, mais la compagnie est américaine, donc on ne peut pas le faire.»
Des duos forts
Un des points marquants de ce spectacle est la force de ses trois duos: un main à main où un homme porte une femme pendant que défilent des aurores boréales; un bambou aérien où un couple se balance sous la lune, accrochée à une tige de métal; et un numéro de sangles aériennes sensuel qui met en valeur la hauteur de la scène de 90 pieds dessinée par Guillaume Lord.
Avec l'éclairage d'Axel Morgenthaler, toute la salle prenait d'ailleurs hier soir l'air de ce qu'on nous avait expliqué il y a quelques mois: l'intérieur d'un immense oeil à travers duquel on voit le cosmos. Détail: les étoiles projetées en fond d'écran sont celles que l'on peut voir à Macao, quand le ciel le permet.
Et puis il y a cette grande sphère qui, pendant toute la durée du spectacle, se promène au-dessus de la tête des spectateurs. Que ce soit grâce à elle ou aux rails en ellipse qui transportent tout un chacun, l'espace de la salle de 1800 places est entièrement utilisé, pas seulement la scène.
Le dernier numéro, celui de trampolines et d'une double planche sautoir, en rappelle un déjà vu dans le spectacle LOVE (sur les Beatles) où les acrobates sautent sur une cabine téléphonique. N'empêche, il demeure impressionnant, notamment grâce aux costumes colorés de Dominique Lemieux.
Il reste quand même quelques longueurs à ce spectacle qui fait aussi une place importante à la danse, avec trois chorégraphies. Les numéros des clowns, qui servent de transition, gagneront à être raccourcis avec le rodage. «Comme tout spectacle, ce n'est jamais fini», concédait lui-même Gilles Maheu, avant le début de la représentation.
On a aussi fait des efforts pour lier l'histoire de Zaia à des numéros empruntés à d'autres créateurs. Parfois, ces liens demeurent tout de même ténus.
Le plus frappant est un numéro de «Rola-bola», c'est-à-dire un échafaudage de tuyaux et de planches sur lequel un acrobate se tient en équilibre. On a beau apprécier quelque peu son adresse, son rapport avec l'histoire est difficile à établir.>