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Sunday, September 20, 2009

Cheshire Cat



Une pointe de philosophie,
sur la vie,
et le long chemin qu'on y marche.
Sans compter toutes les intersections où l'on doit choisir...

Version courte:
Cheshire Cat: [reappears] There you are! Third chorus...

Alice: Oh, no, no. I was just wondering if you could help me find my way.

Cheshire Cat: Well that depends on where you want to get to.

Alice: Oh, it really doesn't matter, as long as...

Cheshire Cat: Then it really doesn't matter which way you go.



;-) c'est bon ;-)
C'est Jean, mon collègue de Kanata qui m'a fait découvrir ceci.







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Version longue:
The Cat only grinned when it saw Alice. It looked good-
natured, she thought: still it had VERY long claws and a great
many teeth, so she felt that it ought to be treated with respect.

`Cheshire Puss,' she began, rather timidly, as she did not at
all know whether it would like the name: however, it only
grinned a little wider. `Come, it's pleased so far,' thought
Alice, and she went on. `Would you tell me, please, which way I
ought to go from here?'

`That depends a good deal on where you want to get to,' said
the Cat.

`I don't much care where--' said Alice.

`Then it doesn't matter which way you go,' said the Cat.

`--so long as I get SOMEWHERE,' Alice added as an explanation.

`Oh, you're sure to do that,' said the Cat, `if you only walk
long enough.'

Alice felt that this could not be denied, so she tried another
question.
Source

Monday, September 14, 2009

Alexandra David-Néel


Française 1868 - 1969

Une intense qui dès son plus jeune âge cherche à aller au bout de l'inconnu.

Une femme que je compte parmi "les Grands" car ce qu'elle a fait et à l'époque où elle l'a fait est ... emballant.


- Elle fugue à 2 ans pour aller au bout de la rue ;-)
- Elle multiplie les voyages en Inde, au Tibet, au Japon, en Corée, en Asie Centrale...
- Elle étudie les langues, le sanskrit, le tibétain.
- Elle rencontre et suit les enseignements de grands maîtres
- Elle connaît le silence de l'Himalaya...
- Elle est la première femme occidentale à entrer à Lhasa au Tibet en 1924.
- Elle renouvelle son passeport à 101 ans pour son prochain voyage !
- Elle s'éteint à 101 ans et ces cendres seront transportées à Varanasi pour être dispersées, en 1973, avec celles de son fils adoptif, dans le Gange.
- Et elle a... beaucoup écrit afin de partager tout ce bagagge accumulé.

Pour aller d'un point à un autre, elle a toujours choisi l'itinéraire le plus long et le moyen de locomotion le moins rapide.


"Le Japon m'a déçue, mais sans doute tout m'aurait déçue dans mon état d'esprit. Je ne nie pas les sites charmants d'Atami ; durant mon retour en chemin de fer, j'ai traversé des régions montagneuses ravissantes, mais on peut en voir d'à peu près semblables dans les Cévennes, les Pyrénées, ou les Alpes ! tandis que les Himalayas sont uniques.

A vrai dire, j'ai le "mal du pays" pour un pays qui n'est pas le mien. Les steppes, les solitudes, les neiges éternelles et le grand ciel clair de "là-haut" me hantent ! Les heures difficiles, la faim, le froid, le vent qui me tailladait la figure, me laissait les lèvres tuméfiées, énormes, sanglantes. Les camps dans la neige, dormant dans la boue glacée, tout cela importait peu, ces misères passaient vite et l'on restait perpétuellement immergé dans le silence où seul le vent chantait, dans les solitudes presque vides même de vie végétale, les chaos de roches fantastiques, les pics vertigineux et les horizons de lumière aveuglante. Pays qui semble appartenir à un autre monde, pays de titans ou de dieux ? Je reste ensorcelée.

J'ai été voir là-haut, près des glaciers himalayens, des paysages que peu d'yeux humains ont contemplés, c'était dangereux peut-être et comme dans les fables antiques, les déités se vengent. Mais de quoi se vengent-elles ? de mon audace d'avoir troublé leurs demeures ou de mon abandon après avoir conquis une place auprès d'eux ? Je n'en sais rien, pour le moment je ne sais que ma nostalgie."
Alexandra David-Néel





... Pour en savoir plus
Centre culturel Alexandra David-Néel

Entre autre une liste de ses livres

... ça m'a fait penser à qqchose que j'ai écrit suite à une rencontre fortuite autour de l'Annapurna.. demandez-moi de vous raconter. Et tant qu'à y être, je pourrais vous parler d'Olga, notre héroïne de 5 pieds et 80 ans croisée dans les Tatras.

Thursday, September 10, 2009

Monopoly


Un classique amené à un tout autre niveau.

www.monopolycitystreets.com

Go check it out ;-) mais soyez patient car bien que Google est derrière tout ça, la popularité est telle que c'est très, très lent.

Sunday, August 30, 2009

Près de la rivière durant le festival "Ching-Ming"


Surprenant !
Une ancienne toile chinoise, numérisée, que l'on fait défiler. Tellement riche de détails et si longue que l'on croit à un oeuvre récente à l'aspect ancien. Les auteurs on même intégré des animations vidéo afin d'améliorer l'expérience "d'immersion". Passez-y quelques minutes... dans Chine d'époque je veux dire. Télécino

Le site du Musée où se donne l'exposition (supposons que vous avez des air lousses) : National Palace Museum

Thursday, August 20, 2009

Ronald Reagan


"How do you tell a communist? Well, it's someone who reads Marx and Lenin. And how do you tell an anti-Communist? It's someone who understands Marx and Lenin."

Argutie

Ouf, merci Yves Boivert de la presse ce matin ;-)

Argutie /aʁ.ɡy.si/ féminin
(En général au pluriel) Raisonnement subtil et vainement minutieux.

À quoi rêvais-je ? Ce n'était certainement pas à quelque argutie théologique ; non, c’était à cette lutte éternelle du bien et du mal, qui tiraille l’homme depuis le jour du péché ; … . (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)

[Revenant sur l'histoire de Lola]
"Il arrive ceci d'étonnant avec les causes sans avenir: quand elles sont bien montées, à grands frais, et gonglées d'arguties de luxe, les tribunaux se sentent obligés d'y répondre tout aussi luxueusement. D'entendre pendant des jours des plaidoiries qui ne vont nulle part."

(Yves Boivert, La Presse 20 Août 2009, A5)

Jef Mallett

"An opinion should be the result of thought, not a substitute for it."

Sunday, August 16, 2009

The Night Trees

Une image hors de l'ordinaire que j'ai trouvée ce matin.



The Night Trees

Sunday, August 09, 2009

Déranger

***
Un long "post" réunissant 3 textes que j'ai écrit. Les deux premiers se lisent mieux, le dernier est plus particulier. À vous de voir si vous aimez ou non.
***


18 septembre 2002

Hier, nous nous sommes questionnés sur l’impact, négatif peut-être, qu’avait ici notre présence. Ces gens nous accueillent ici mais ils n’ont jamais demandé à ce que l’on demeure. Oui Poo et Pidon reçoivent des groupes d’étrangers mais ils ne les gardent habituellement pas chez eux plusieurs jours. Est-ce que nous dérangeons? Là est la question. Nous sommes ici, tout tranquilles et tout souriants. Mais notre seule présence, même silencieuse, « perturbe » l’environnement. Ils voient nos bouteilles d’eau, nos vêtements techniques, nos frontales….ma caméra numérique… tout ceci meuble leur imaginaire de choses qu’ils n’ont pas. Ici, ils vivent avec l’essentiel. Est-ce que ce n’est pas leur donner des rêves hors de portée ? Des rêves d’une vie meilleure, faux, que de se pointer ici?

Ils ont tout ce qu’il faut ici. Tout ce qui est nécessaire à la vie, ils l’ont. Sans superflu. Le seul objet surperflu que j’ai vu, c’est une guitare… pas trop surperflu! Ils vivent ici en symbiose avec la nature –presque- et nous ouvrons un volet sur notre société très attirante mais fausse. La société du spectacle. Est-ce mal ou est-ce bien? Nous pouvons, nous en avons les moyens, venir ici pendant deux semaines puis repartir. Nous pouvons repartir! Eux n’ont pas les moyens de venir jetter un oeil. En ce sens c’est injuste! C’est à sens unique. Ils nous donnent beaucoup, on donne peu. Oui et non. Oui on donne peu en ce sens que l’on est reçu ici ( comme ils le disaient dans le film Québec-Montréal, c’est beaucoup plus engageant de recevoir que d’être reçu.) Et non, nous pouvons dire que l’on donne beaucoup en ce sens que l’on s’intéresse à tout ce qu’ils font, nous sommes ici humbles, le plus possible discrets de notre richesse matérielle, nous donnons des cours d’anglais sans obligation aux intéressés et nous tentons d’apprendre le Thaï. C’est quand même plus que la moyenne des touristes non?

Nous venons ici les comprendre et nous pourrons partager ceci avec nos pairs pour qu’ils comprennent plus. Ainsi ces gens seront traités avec plus de respect. C’est bien non? L’être humain est curieux par nature, nous sommes de bons sujets d’observation. Ils peuvent avoir une image non-tordue de la société dans laquelle nous vivons. Une image qui n’a pas à s’insérer dans les contraintes du petit écran! Si au moins nous pouvions mieux communiquer! Ce serait encore plus vrai! Oui il y a des jeunes qui iront en ville pour travailler, attirés par la richesse des grands centres -faux- Mais ils y en aura aussi qui se contenteront de nous voir pour ne pas souhaiter vivre dans notre monde. C’est peut-être bon ainsi. Pour l’instant il semble que c’est ainsi. De l’autre coté , quel droit avons-nous de les tenir dans l’ignorance? Douce ignorance, tu as permis de dictatoriser tant de peuples, de soumettre tant de nations! Moi en tout cas, je ne voudrais pas et je ne veux pas être tenu dans l’ignorance! Je suis au courant des vies de pacha que vivent les rois, le Sultan du Bruneï, Bill Gates…certains, la plupart en fait des mes contemporains souhaitent ardemment vivre une vie qui tend vers la leur, une vie de luxe, de plaisirs faciles, une vie de consommation. Mais de l’essentiel à la base de la vie, les valeurs de partage, d’amour de soi et de son prochain, d’entraide…plusieurs en sont loin!

J’ai choisi de ne pas consacrer toutes mes énergies à m’acheter la plus grande maison, la plus grosse voiture , les vêtements les plus luxueux parce que je veux que ma vie soit autre chose. J’ai choisi de faire de ma vie, avec les moyens que j’ai, une vie qui me rendrait heureux.

Eux aussi, ici, ont les mêmes choix. Notre seul, et notre plus grand devoir puisqu’ils ne peuvent pas venir vivre les travers de notre société est de leur tracer une image de notre société avec les bons et les mauvais côtés. Voilà, selon moi, comment l’on peut équilibrer la valeur des échanges entre les locaux et nous lorsque nous venons en pays étrangers.

Marie-Julie ajouterait que cette fois-ci la barrière de la langue nous a empêché d’accomplir notre devoir.


Séb


29 septembre 2002
- suite du 18 septembre -

Marie-Julie et moi avons eu une discussion complète ce matin, une autre, – nous retrouvons notre état zen d’hier. Le sujet… encore… l’impact que nous pouvons avoir sur les gens d’ici, surtout sur les locaux des villages isolés. Nouveaux arguments de part et d’autre autour d’une opinion pas mal partagée, sinon défendue dans le respect l’un de l’autre.

Donc les nouveaux arguments ayant rapport à l’influence sur les gens. La philosophie dénuée de droits d’auteurs, à la volée, l’un après l’autre ou l’inverse ;-)

Reportons-nous à l’Europe du Moyen âge, celle insalubre, fermée dans son intégrisme catholique. Quel bien, grand bien a eu l’impact de nouveaux rêves ramenés par les explorateurs! L’Orient et ses beautés, ses traditions millénaires, sa sagesse et ses connaissances en médecine. Ou encore prenons l’Amérique avec ses nouveaux espaces à dompter, cette société à construire. Le rêve d’autres mondes a poussé les gens à se dépasser pour atteindre une partie de cet idéal et l’intégrer à leur vie. Ainsi améliorer, lentement, les conditions dans lesquelles vit toute la société. Les premiers colons en Amérique, les premiers marchands… ont tous été déçus car le rêve qu’ils croyaient enfin réalité au bout d’un voyage s’avérait toujours moins rose que ce qu’ils avaient prévu! Mais à force de travailler ils y ont quand même trouvé le bonheur, la liberté souvent… et des peaux de castors pour les marchands. Mais c’est le rêve qui les poussa à faire le premier pas; comme dans une relation amoureuse.

Même chose avec la ruée vers l’or californienne ou au Yukon canadien. Le rêve de richesses faciles masquait les difficultés..

Même chose pour Abib au Sénégal qui ne voit dans le rêve américain que les bons côtés! Sourd, aveugle et perméable aux côtés négatifs de ce modèle.

Plus près de moi… pensons à Anna Durand, ma grand-mère, qui est allée avec toute sa famille à Danielson, Connecticut, dans l’espoir d’une vie meilleure à travailler pour une manufacture. Une fois la réalité bien présente et le rêve estompé, ils ont compris que le Canada, leur terre natale, était une terre d’accueil plus familière donc plus propice à faire grandir un arbre généalogique avec des racines profondes.

Donc le rêve qui nous pousse en avant est bon; il provoque des choses.

Les gens simples du « Karen’s village » en Thaïlande ne sont pas démunis. Ils n’ont pas d’argent mais avec le rêve et de la volonté ils peuvent utiliser le levier de Chiang Mai pour marcher quelques pas dans la direction de leur rêve.

Nous sommes peu puissants devant la machine médiatique des États-Unis qui vend trop bien les bienfaits du « modèle américain ». Mais notre petite puissance augmente d’autant plus notre devoir, celui de faire connaître le mieux possible les deux revers de la médaille de notre société.

SB

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Ok, pour ce qui suit, ne me lâchez pas ;-)  Lisez, pensez-y, commentez. J'ai plusieurs de ces choses, cachées dans mes cahiers, ils sont à la base de l'idée qui a menée à la création de ce blog. Or, c'est beaucoup de travail à mettre en ligne (pour un papa avec deux enfants, un boulot, des rénos...), mais si vous aimez, j'en ajouterai ;-) ... bah... j'en ajouterai peu importe parce que moi j'aime bien. Je m'assume encore, c'est "nerds" je sais.
*** *** ***

Je reprends la réflexion

Je divise le monde en deux (2): ceux qui veulent faire des efforts et ceux qui ne veulent pas. Hier j’ai ajouté la catégorie « ne peuvent pas faire des efforts » mais je l'ai rejetée car je considère que ce genre n’existe pas. Peu importe la mutilation, les retards psychologiques ou autres, tout le monde peut faire des efforts pour améliorer sa condition. Tout le monde ! L’effort doit seulement être mesuré en fonction du référentiel de l’individu, en fonction de ses capacités. Et c'est ce que je compte utiliser pour mesurer l'impact, la progression que le passage d'un touriste dans un société vivant selon des règles ancestrales aurait.



Un c'est toujours un peu importe le système de référence. Ce qui compte pour une progession, ce n'est pas l'amplitude mais la pente qui doit toujours être positive: >= 0. C'est ainsi que l'on peut mesurer la progression, sinon, si la pente est <0 on déconstruit !? Mais si on est en « burn out », est-ce que c’est déconstruire? Oui. Et c’est une pente négative! Il reste donc à déterminer le plafond d’effort de chaque individu.  En fait, il n’y a pas de plafond en terme de droite, d'amplitude. Cependant, il y a une enveloppe à l’intérieur de laquelle la courbe doit se situer pour ne pas s'épuiser et risquer la dépression, le "burn-out". En fonction de notre expérience et de nos habiletés, qui se développent tout au long de notre vie, nous pourrons soutenir un effort de plus en plus grand. Ça aussi c’est en fonction des personnes. C'est à l'individu que revient la détermination de l'enveloppe et surtout la reconnaissance des signes de dépassement.

 



Ajustons l'explication. L’effort c’est la pente de la droite ou la courbe ainsi que la longueur pour laquelle cette pente est constante ou en croissance. L’enveloppe c’est la limite d'énergie propre, à cet individu, à ne pas dépasser.

Ajoutons 2 autres concepts: L’enveloppe minimale et l’inflation. L’enveloppe minimale c’est la limite inférieure de l’état « d’effort activé ». Variable selon les individus, le passage de cette limite indique le début de l’effort. L’inflation, c’est le progrès; L’effort minimal fait par la société dans son ensemble. Donc, selon sa personnalité propre et la société dans laquelle un individu évolue, l’inaction ou « l’ineffort » prendra plus ou moins de temps avant de l’entraîner en « régression »


D'une façon générale, qu’est-ce qui caractérise « l’effort »? Le rythme cardiaque, le taux de consommation de glucides, la fatigue musculaire, le taux de consommation de lipide?  Ça c’est valable pour l’effort musculaire, mais encore… l’effort intellectuel? Le cerveau qui travaille peut-il être surveillé?  Oui, avec un scanner mais c'est peu transportable. De plus, le cerveau s’adapte. Il change, il apprend. Pour une activité donnée, il doit faire de moins en moins d’effort pour la réussir. Est-ce que la « limite inférieure » peut se caractériser par la capacité à apprendre? Est-ce la même chose tout au long de la vie? Est-ce que l’on doit d’emblée considérer la « courbe », la limite inférieure (Liminf) pour un individu donné comme comprenant deux zones exponentielles de développement puis une zone linéaire en fin de vie (où la pente serait =0)? Non plus, on peut apprendre à tout âge. Pour certain c'est plus laborieux, mais la pente ne devient jamais d/dx=0

D'autre part, dans les indicateurs mondiaux actuels, qu'est-ce qui caractérise la courbe « inflationpaysX »? Peut-on la caractériser par le PNB (Produit National Brut)? Surtout pas! Ramener une nation à un indice, un chiffre, un rang…. C’est tellement réducteur et ce n’est pas représentatif car les individus évoluent dans des environnements différents. Le but est de caractériser leur environnement pour adapter leur graphique d’effort par rapport à « l’inflation » de leurs pairs, au progrès. Un indice comptant les ressources en santé, en éducation, à l’entrepreneurship, l’accès au crédit… un peu comme le classement mondial où le Canada a figuré en tête de liste les derniers 5 ans!? ... classement qui est en soit un chiffre ;-)

Note de l'auteur 1: Au moment d'écrire ces lignes le Canada avait occupé, pendant plusieurs années, la position de tête du classement des pays par l'indice de développement humain.  En 2009, le Canada était 4e.

Ndl 2 : Lorsque je présente les taux "d'inflation" des pays en voie de développement (Inde et Thaïlande), je présente toujours le Canada comme ayant une inflation plus grande.  Or nous savons tous que c'est faux dans les grandes villes mais lorsque l'on prend comme comparatif des villageois de campagne, les taux approximatifs sont représentatifs.

… je referme des parenthèses…

Donc une mesure de la sorte permettrait de reconnaître le mérite d’un jeune d’une tribu de montagne qui démarre une petite coopérative pratiquement sans aide extérieure (car non disponible) versus le mérite d’un jeune du Québec, gradué des HÉC qui démarre son bureau de marketing avec des subventions gouvernementales. Si l’effort est moindre, le mérite est moindre aussi!
La méthode permettrait-elle de superposer les graphiques? Ou de comparer? On tombe dans un cercle vicieux. Je ne sais pas.


La superposition ou l’évaluation du mérite se ferait de la façon suivante :



Il faut donc améliorer l’analyse des indices pour avoir une évaluation des efforts des individus en fonctionde leur énergie et de leur capacité à l’effort qui est fonction de leur environnement donc de « l’inflation » de la société dans laquelle ils vivent si on considère le modèle d’une courbe 2D.

Là où ça m’amène, en conclusion, c’est à la discussion que Marie et moi avions eu au sujet des pauvres et des gestes à poser à leur égard! Ici (nous étions en Inde à ce moment là) il y en a tellement, de tous acabit que c’en est désarmant. Quoi donner à qui, l’essence de notre dilemme?. Nous choisissons de plus en plus, à chaque fois que nous donnons ou que nous disons « NON », d’encourager ceux qui à nos yeux font des efforts pour s’en sortir. Ceux qui prennent les moyens (bons ou moins bons à nos yeux) pour changer leur condition. Nous allons donner plus et plus facilement à un jeune qui vend des tuques sur la rue qu’à un adulte exhibant sa jambe mutilée. Encore des choix, des perceptions. Moi je vois cet homme mutilé avec une prothèse en train de travailler, son cerveau étant toujours fonctionnel. Alors que ceux dans la rue je les vois comme ayant simplement compris (bien assez intelligent pour cela) que le touriste moyen se laisse attendrir à la vue de leur jambe atrophiée/mutilée et qu’ils peuvent vivre des dons reçus.

Je me laisse aussi attendrir par ces pauvres gens qui ne savent plus où commencer à pousser, à tirer… pour faire un effort. Ils sont mêlés. Je crois simplement que ce n’est pas les aider à trouver le bon chemin pour s’en sortir que de les soutenir alors qu’ils traversent les Limbes (« La faim justifie les moyens »). Lorsqu'ils errent, on sent que c’est hors de leurs capacités de se sortir de la rue. Et c'est ce dépouillement de ressources, cette vulnérabilité qui touche, toujours.

SB
24-décembre-2002
Retravaillé 16 août 2009, 15 mars 2010

Tuesday, July 07, 2009

Houspiller

J'adore la langue française ! Un mot cool que j'ai débusqué:

Houspiller :
1. Tirailler et secouer quelqu’un pour le maltraiter, pour le tourmenter.
2. (Figuré) Maltraiter quelqu’un de paroles, le critiquer, le réprimander avec aigreur ou avec malice.

Émonder - Élaguer

Le combat des mots.

Émonder ou Élaguer... lequel utilise-t-on lorsqu'on taille un arbre !?

Élaguer. Avec le "l" mnémotechnique pour les branches que l'on coupe.
Émonder, avec le "mon" d'immondices pour le nettoyage de celles-ci.

Thursday, June 25, 2009

AOV - Angle of View

Very technical, but soo interesting for those who dare dive in it !
My beloved Rebel Xt's DSLR is an APS-C (1.6x)

It a B&H article. You can find it here until it's archived.

The "reproduced version" follows...

Angles-of-View
A Cure for Chronic Millimeter Malaise
By Allan Weitz

In an earlier chapter of my life I taught photography part-time at a local community college. One of my co-workers, a fellow named Pietr, whose last name I could never pronounce let alone spell, had a novel way of introducing his Photo 101 students to their cameras. He would start off by having them wander about, focus on things that catch their eye, and before pressing the shutter button, peer over the viewfinder and try to visualize where the borders of the image were based on what they saw in the viewfinder.

When he felt they understood the point of this exercise, he gave them their first assignment. But before they left for the day he did one more thing… he covered the viewfinders of each of their cameras with black tape. Like pilots flying a plane in pea soup fog, they had to shoot the assignment by 'feel' (minus the crash-and-burn factor). What was interesting is how many strong images were produced by many of the students, and I attribute it to Pietr's methodology of teaching them to be able to pre-visualize the image based on an understanding of the camera lens's angle-of-view.

In the beginning…
Not long ago, when film was the only game in town the angle-of-view (AOV) of any given lens was a known entity. This was due to the near-universal acceptance of 35mm film as the format of choice among professionals and amateurs alike. Medium-format and larger-format cameras had their place in the world, but for the vast majority of photo enthusiasts, 35mm film was the mother tongue of photography.

As such, it was easy to describe a lens according to its focal length. A 28mm lens was always a wide-angle lens and a 105mm lens was always the ideal portrait lens. Shooting sports? You'll want a lens of at least 300mm, maybe longer. But that logic no longer holds up in practice.

But that was then… and now we're digital
Today the parameters and logic of the traditional 35mm camera system are greatly compromised by the multiple format choices made available by camera manufacturers. Currently there are 5 DSLR sensor sizes; full-frame, APS-H (1.3x), APS-C (1.5x & 1.6x), Foveon (1.7x), and 4/3 (2x). Add to this equation the 5 quirkier-sized sensors found in point-and-shoot digicams (2/3", 1/1.6", 1/1.7", 1/1.8", & 1/2.5") and you wind up with a total of 10 distinct imaging formats.

For the record, only the 5 larger DSLR sensor formats have reliable magnification factors (1.5x, 1.6x, 2x). For the 5 smaller point-and-shoot cameras, it's still the Wild West when it comes to the measurement standards. That said it makes sense to focus on the AOV factor when comparing lenses from one format to another. To better illustrate the differences between the various imaging sensors we've included the following sensor-size comparison chart.



OK… now what?
The result is we can no longer accurately reference lenses in terms of millimeters because depending on which camera you are using, a 100 mm lens, a 50mm lens, and a 17mm lens can produce images with near-identical fields-of-view.

To eliminate all this confusion, perhaps it's time to stop thinking of lenses in terms of millimeters and instead identify lenses in terms of their angles-of-view. Angles-of-view (AOV) are a constant. An 84° AOV will always identify the lens as a wide-angle. On a DSLR containing a full-frame (24x36mm) sensor this would translate into a 24mm lens, while on a Leica M8 (1.3x) it would be closer to an 18mm lens, and a 12mm lens on a 4/3-system camera (2x). There will be subtle differences between each of the resulting images based on the sensor size, but the angle-of-view will always appear the same.

Note- The angle-of-view (AOV) and field-of-view (FOV) of a lens are similar but distinct in the way they describe the measurements (length, width, and/or diameter) of a photographic image. The field-of-view is a linear measurement of the image in feet, inches, meters, etc, while the angle-of-view is the length, width, and/or diameter of the image described in terms of degrees of viewing coverage.

To (hopefully) shed light on the subject, I have assembled the following AOV chart, which illustrates the relationships between the focal lengths of lenses and the 10 format options afforded by our cameras. Because of the variety of point-&-shoot chip sizes – and the way manufacturers measure them – we decided to enter focal-length ranges instead of specific fixed focal lengths because breaking it down to exacting focal lengths would be akin to water boarding.

In a sense, this point-of-view is the opposite of the way manufacturers describe lenses as being 'equivalents of a such-and-such millimeter lens on a 35mm camera'. By letting go of the 35mm reference points you can start thinking of lenses in terms of their respective (and easier to reconcile) angles-of-view regardless of the optic's millimeter ranking.

Friday, June 19, 2009

Lost Generation



Commentez !
J'ai été renversé !!

Tuesday, June 16, 2009

René Richard

Histoire de vous donner un éventail plus large de ce qui me passionne, voici René Richard. Un artiste que j'ai pris quelques temps à apprécier mais qui aujourd'hui me fascine par sa composition unique, ses choix de couleurs, ses traits riches, énergiques et la pureté des thèmes choisis.



Un grand maître de chez nous qui a été découvert par mes parents lors d'une rencontre fortuite avec M. Gilles Brown de la galerie Clarence Gagnon. ...allez vous égarer dans la salle d'exposition des grands maîtres ou dans l'onglet "artiste"

Pour une fois, maman, je reconnais que m'avoir traîné dans les musées d'art étant petit aura servi à quelque chose ;-)

Friday, June 05, 2009

Jacques Prévert

J'ai trouvé hier quelques citations colorées de Jacques Prévert. Je vous laisse apprécier :


"J'ai pensé parfois mettre fin à mes jours, mais je n'ai pas su par lequel commencer."


"Dieu fait ce qu'il peut de ses mains, mais le diable fait beaucoup mieux avec sa queue."


"Untel est mort. Pourquoi irai-je à son enterrement puisque, j'en suis certain, il n'ira pas au mien?"




Et pour ceux qui souhaitent en connaître plus sur lui, sans trop d'efforts, voici

Au fait, c'est lui qui a fixé le terme "cadavre exquis"
_ _ _

Thursday, June 04, 2009

La systémisation sociologique



Elle est excellente ;-)

Un peu beaucoup, trop peut-être, de moi. Éventuellement je vais vous partager toutes ces simplifications sociologiques, ou plutôt tentatives de systémisation sociologiques.

Saturday, May 30, 2009

Textes tapas - Lancement

Voilà, je me lance dans le vide de votre appréciation.
J'ouvre aujourd'hui toutes grandes les fenêtres sur mes écrits et ce, via un nouveau blog, Textes Tapas.


À quoi bon attendre, de quoi ai-je peur ? En alimentant la discussion, je "dérange" le système plus tôt dans ma vie. Où tout ceci va me mener, je ne le sais pas. D'ailleurs je ne sais pas non plus où j'irais si je gardais tout ceci pour moi.


Voici donc, sorti tout droit de mes nombreux cahier d'écriture, des textes que j'ai
écrits, anciens et nouveaux, de tous les styles, histoire de vous
délecter l'esprit avec des surprises. Tout comme les "tapas", vous pouvez les déguster un à un, ou plusieurs à la fois pour les gourmands.


J'espère que vous allez aimer. Si vous n'aimez pas, à tout le moins faites-moi un commentaire constructif afin que je retravaille le tout.

PROJET
J'ai un projet que j'aimerais réaliser avec votre aide et qui part de ces textes. Je souhaite mettre ces textes en images. L'interprétation que vous ferez de mes textes sera basée sur votre expérience personnelle. Je vous invite, la main grande ouverte, à me soumettre photos et textes qui seront inspirés par ce que j'ai écrit. Je vais joindre ce que vous allez m'envoyer aux textes correspondant.

Mon image préférée précèdera le texte, les autres suivront. C'est comme un combat des images.

Plongez dans cette fenêtre sur mon esprit ;-)

Sébastien

E: 30 mai 2009

Friday, May 29, 2009

Fusée


Water Rocket.

Ok, c'est pour les bas bruns, ... les "ing" qui ont des matrices dans le sang, des crayons dans la poche de chemise, des calculatrices scientifiques pouvant envoyer une fusée sur la lune dans la poche arrière de leur jeans et... des bas bruns.

Mais, c'est un rêve de papa enfant !!!

Water Rocket !

Amazing

Je "post" depuis mon iPod Touch assis dans mon bain. Trop cool!!
- Oups, ce n'est pas Twitter... -

Wednesday, May 20, 2009

Film : HOME

Synopsis
En 200 000 ans d'existence, l'homme a rompu un équilibre fait de près de 4 milliards d'année d'évolution de la Terre. Le prix à payer est lourd, mais il est trop tard pour être pessimiste : il reste à peine dix ans à l'humanité pour inverser la tendance, prendre conscience de son exploitation démesurée des richesses de la Terre, et changer son mode de consommation
.

Voilà, c'est un rendez-vous pour le 5 juin. Vous pouvez le télécharger le matin du 5 juin à cette adresse.

Film en anglais : HOME (Vous pouvez choisir la langue dans le coin supérieur gauche du site)