Partagé par S.Hinse,
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Yosemite HD from Project Yosemite on Vimeo.
Wednesday, February 29, 2012
Tuesday, February 21, 2012
Dunces
As found is this quote :
Jonathan Swift :
"When a true genius appears in this world, you may know him by this sign, that the dunces are all in confederacy against him."
I wondered what "Dunces" meant :
Etymology: Eponymous, from John Duns Scotus, who was ironically a well-known Scottish thinker. His followers, however, opposed the philosophers of the Renaissance, and thus "dunce" was first used to describe someone rejecting new knowledge in 1530; later, any stupid person.[1]
Noun dunce (plural dunces)
Definition : One backward in book learning; a child or other person dull or weak in intellect; a dullard; a dolt.
Jonathan Swift :
"When a true genius appears in this world, you may know him by this sign, that the dunces are all in confederacy against him."
I wondered what "Dunces" meant :
Etymology: Eponymous, from John Duns Scotus, who was ironically a well-known Scottish thinker. His followers, however, opposed the philosophers of the Renaissance, and thus "dunce" was first used to describe someone rejecting new knowledge in 1530; later, any stupid person.[1]
Noun dunce (plural dunces)
Definition : One backward in book learning; a child or other person dull or weak in intellect; a dullard; a dolt.
Wednesday, February 15, 2012
Playing for change
It sneaked in my inbox through a usual mail chain.
I almost deleted it right away...
But, I found few minutes to spare. My "smoke break" for non smokers.
The voices, the music are soo deep, with soo many harmonics and an astonishing interpretation. It freshens up this classic :
Stand By Me | Playing For Change from Playing For Change on Vimeo.
Then, I wonder what is was all about. And did my little research. I found this amazing org, putting forward real projects with a great web 2.0 mediatic spin.
The Change is Here from Playing For Change on Vimeo.
... One more before you go back to work!...
I'm amazed by their perfect mix of worldwide spread music styles, instruments, signers.
The followin clip, to celebrate the Earth's 7 billion people is worth watching too :
United | Playing For Change from Playing For Change on Vimeo.
http://playingforchange.com/
http://playingforchange.org/
Donate !
And then, scroll to the bottom to keep in touch and/or follow them !
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But, I found few minutes to spare. My "smoke break" for non smokers.
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Then, I wonder what is was all about. And did my little research. I found this amazing org, putting forward real projects with a great web 2.0 mediatic spin.
The Playing for change foundation is dedicated to connecting the world through music by providing resources to musicians and their communities around the world.Look at one of their latest achievement and pay attention to the emotion of the "visitors" on site ;-)
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Tuesday, January 17, 2012
3 Excellents Articles !
C'est génial pour un début d'année !
Trois bons articles lus avec un café fumant ;-)
Handicap, Transfuge politique et Lobyisme privé.
Le premier de Stéphane Laporte : Handicapé, publié le 14 janvier
Le second d'Yves Boivert : Les idées politiques, publié le 17 janvier
Évidemment, puisque tout ceci à tendance à disparaître au gré des demies-vies d'électron, j'ai recopié le tout ici...
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Handicapé / Stéphane Laporte / 14 janvier 2012
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Handicapé. C'est un mot que je n'ai jamais accepté. C'est un mot qui m'a toujours fait mal, qui m'a toujours fermé. Pourtant, quand les gens me croisent dans la rue, c'est sûrement le premier mot qui leur vient en tête. Sans méchanceté. Tout simplement parce que, pour eux, c'est ce que je suis. Une personne qui a de la misère à marcher. Une personne en fauteuil roulant. Une personne handicapée.
Je m'en fous. J'ai toujours refusé de me nommer ainsi. Pourquoi réduire une personne à ce qu'elle ne peut accomplir, alors qu'il y a tant de choses qu'elle peut faire?
Le corps humain est bien fait. Nos yeux sont tournés vers les autres, pas vers nous. Si bien que mon handicap, je suis la personne qui le voit le moins. Bien sûr, parfois il m'arrête, il me bloque. Et ce n'est que dans ces moments que je me sens limité. Le reste du temps, je me prends pour Superman, comme vous tous.
Je hais tellement le mot handicapé que, sur ma voiture, il n'y a pas de vignettes de handicapé. Et je paie l'amende quand je me gare dans les endroits réservés.
Petit, j'ai décidé que je n'allais pas laisser ce mot m'isoler, m'embarrer. Ma mère a convaincu la directrice de m'accepter à l'école des enfants normaux. Et j'ai fait ma place, avec les autres, comme les autres. Évidemment, j'étais le plus poche au ballon chasseur mais, au moins, j'étais. Et quand les enfants me demandaient ce que j'avais aux jambes, je répondais: des pantalons.
Je ne parlais jamais de mon handicap. Ni à ma famille, ni à mes amis, ni à mes blondes. À personne. Était-ce du déni? Peut-être, il y avait de ça. Pour moi, c'était la meilleure façon d'imposer tout ce que j'étais d'autre que cette erreur de la nature. C'était la meilleure façon de ne pas me laisser réduire à ça.
Savez-vous à qui j'ai parlé de mon handicap pour la première fois? C'est à vous, chers lecteurs. Parce que lorsqu'on a le privilège de chroniquer dans un journal, il faut écrire franc, il faut écrire net. Quand on a la prétention de révéler des vérités, il faut d'abord révéler la sienne. Même la partie qui ne nous plaît pas. J'ai brisé mon tabou comme on brise le silence. Pour me rapprocher de vous. Avec ma façon particulière d'avancer.
Je vous en remercie. Je crois qu'en me rapprochant de vous, je me suis rapproché de moi aussi.
Bien que j'aie traité de mon infirmité à quelques reprises dans ces pages, je n'en ai jamais parlé ailleurs, sauf à de très rares occasions. Seule l'écriture permet les nuances et les délicatesses nécessaires aux révélations de l'intime. Dans la vraie vie, je changeais de sujet parce que le mot handicapé sonnait toujours aussi dur à mon coeur. Et surtout, parce que je n'en avais pas besoin. Tout simplement.
Récemment, j'ai compris que les autres en avaient peut-être besoin. Je suis un magané chanceux. Je suis sorti pas si poqué que ça de mon accouchement difficile. J'ai eu des parents qui m'ont donné confiance en moi. Et j'ai rencontré des gens, tout au long de ma vie, qui m'ont permis de faire ce que j'aime. Toutes les personnes différentes ne sont pas aussi gâtées que moi.
Voilà pourquoi, avant Noël, lorsque l'Office des personnes handicapées m'a demandé de devenir porte-parole de la remise des prix À part entière, j'ai dit oui. Toute ma vie, j'ai fui le mot handicapé, et voilà que je vais devoir l'assumer. Ça vaut la peine. La cause est beaucoup plus importante que mon orgueil.
Le prix À part entière récompense les individus, les entreprises et les organismes qui font des gestes significatifs pour faire progresser la participation sociale des personnes handicapées. Parce que le miracle, il est là. Le principal handicap d'une personne handicapée, ce n'est pas de ne pas marcher, de ne pas voir, de ne pas entendre ou de ne pas parler, c'est de ne pas compter. Le besoin vital de tout être humain, c'est de donner un sens à son existence. Les personnes handicapées sont trop souvent laissées de côté. On oublie de les intégrer. Il ne faut pas seulement les aider, il faut leur permettre de nous aider. Car nous avons besoin d'elles. Car vous avez besoin de nous.
Plein de gens au Québec ont le souci de donner aux personnes handicapées la place qui leur revient. Il faut souligner leur effort en espérant que leur exemple en inspirera d'autres.
Handicapés ou pas, tous les êtres humains sont limités, mais ils doivent tous avoir la chance d'aller au bout de leurs limites.
Devenir porte-parole des prix À part entière me permet d'aller au bout d'une de mes limites. Celle que le mot handicapé dressait devant moi depuis toujours. Cette crainte d'être exclu par lui, d'être réduit par lui, en l'assumant, je l'ai vaincue.
Handicapé ou pas, on ne se sent vraiment bien que lorsqu'on aide les autres.
Merci à l'OPHQ de me permettre de me sentir comme ça.
Je vais essayer de bien faire ma job de porte-parole...
Vous avez jusqu'au 10 février pour vous inscrire pour le prix À part entière. Il y a 17 prix régionaux et un prix national. Un total de 27 000$ sera distribué en bourses aux lauréats. Le formulaire d'inscription se trouve sur le site de l'OPHQ: www.ophq.gouv.qc.ca
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Les idées politiques / Yves Boivert / 17 janvier 2012
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Comme tous les vendredis matin, Nathalie Collard était attablée à la cafétéria de La Presse, pour confesser son invité de la semaine. C'était François Rebello.
Je reviens pour un autre café une demi-heure plus tard, ils sont toujours là. Troisième visite, Rebello est encore là qui cause, qui cause...
Si on le laisse faire, il va fermer l'endroit! Ça fait longuet pour répondre à 10 questions plus une...
Manifestement, ce garçon sent le besoin d'ensevelir son malaise sous des piles et des piles de phrases.
Mais plus il s'explique, plus il se complique.
Il a commencé en disant que son départ était un pas vers la souveraineté, il a aussi dit qu'il se joignait à François Legault pour l'environnement...
Et quand Nathalie Collard lui a demandé: «Pourquoi n'avez-vous pas simplement dit: «Legault est mon homme, je me joins à lui» plutôt que de parler d'environnement et de souveraineté pour justifier votre geste?», il a trouvé une troisième raison: le développement économique.
«Ce n'est pas seulement parce que c'est mon homme, mais parce que je sais qu'il est capable de propulser des entreprises sur le plan international, ce qui, à mon avis, est une priorité pour que le Québec retrouve confiance.»
La semaine prochaine, ce sera sans doute pour l'agriculture.
* * *
Comprenons-nous bien. Je reconnais pleinement le droit d'un député de changer de parti. Soit parce qu'il a changé d'idées. Soit parce qu'il a un désaccord fondamental. Je ne vois pas comment on pourrait le leur interdire formellement.
Mais toutes les vestes retournées n'ont pas la même valeur. Quand Lucien Bouchard quitte un poste de ministre pour siéger comme indépendant et ensuite fonder un parti, il ne choisit pas la facilité. C'est plus impressionnant qu'une Lise Saint-Denis, élue depuis sept mois députée NPD, qui nous dit qu'elle «réfléchit depuis six mois» à devenir libérale...
Laissons cette pauvre dame, dont on n'entendra plus jamais parler, sauf si elle est l'unique survivante d'un incendie du parlement.
Revenons au cas Rebello.
Le problème n'est pas qu'il «abandonne l'option». C'est qu'il essaie de nous faire croire qu'il ne l'abandonne pas. Le problème n'est pas qu'il déménage. C'est qu'il prétend rester à la maison pendant qu'il remplit le camion de déménagement.
Le problème n'est même pas le très évident opportunisme qui l'anime; les politiciens ont le droit de jouer pour gagner. Témoin, Denis Coderre, opportuniste assumé.
C'est sa prétention à déguiser son passage à la CAQ en décision de principe qui est ridicule.
«Je suis un homme de conviction et cette conviction, c'est la souveraineté, pas le Parti québécois», dit-il.
Ah oui? Si sa «conviction» est la souveraineté, que diable va-t-il faire dans un parti qui ne la propose pas? Parce qu'il préfère gagner sans défendre la souveraineté plutôt que de perdre en la défendant. C'est une vague opinion, donc, pas une conviction. Ce n'est pas le moteur de son engagement.
L'environnement? Oh, il en sera sûrement le champion à la CAQ. Mais il n'est pas allé là «pour faire un Québec vert». Il n'y a pas tellement de doute que la CAQ sera moins écolo que le PQ.
Je répète que je ne lui reproche pas de vouloir gagner ou d'avoir abandonné quoi que ce soit, ni même de faire des compromis pour prendre le pouvoir et «changer des choses».
Il y a un courage, même, à assumer ses changements d'idées et à les défendre sur la place publique. S'arracher d'une famille politique, comme l'ont fait Pierre Curzi ou Louise Beaudoin, cela demande également du cran.
Mais voir Rebello dire une chose avec ses phrases et une autre avec ses pieds nous donne une idée de l'envergure de ses convictions.
* * *
François Legault n'a pas fait plaisir aux péquistes en abandonnant le projet d'indépendance. Mais il l'a fait en partant de zéro, sans tromper personne, et sans prétendre faire autre chose que de proposer cela: abandonner l'option indépendantiste. Pour déployer l'énergie politique au Québec autour d'autre chose que le statut constitutionnel. Changer le coeur du débat.
Il entretient plus de flou depuis quelques semaines, on comprend pourquoi. Mais enfin, il fera une proposition sur quelques sujets déjà annoncés, on votera ou pas pour lui.
Rebello est comme plusieurs de ces politiciens professionnels qui sont tombés dedans tout petits. Il a ses idées, bien sûr. Mais c'est surtout un junkie du jeu politique.
Il a l'air tout excité d'avoir serré la main de Mitt Romney, leader des candidats républicains. Il dit même que Romney est le «Legault du Parti républicain». C'est en effet comme lui un homme d'affaires devenu politicien. Mais à part ça? A-t-il regardé un peu ce que défend Romney? Pro-vie, pour l'augmentation des budgets militaires, contre les soins de santé publics...
Quelle idée d'aller comparer ces deux-là? A-t-il des idées politiques un peu conséquentes? Ou est-il plutôt exactement cette sorte de politiciens vieille école dont la CAQ nous dit qu'elle ne veut plus?
Faudrait pas faire du vieux avec du neuf.
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J'espère que c'est payant, Mme Normandeau / Patrick Lagacé / 17 janvier 2012
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Appelez-moi le Jojo Savard de l'information, O.K.? Comme la blonde et autrefois célèbre astrologue, j'ai prédit l'avenir.
La différence?
Moi, j'ai raison.
Le 12 septembre, donc, j'ai publié dans ce journal une chronique intitulée Lettre à Nathalie Normandeau, après la démission de la vice-première ministre et ministre des Ressources naturelles.
J'évoquais ces anciens ministres qui avaient abouti dans l'entreprise privée, dans des domaines relevant de ministères qu'ils avaient pilotés. Je nommais Philippe Couillard, passé de ministre de la Santé à patron d'une firme qui veut faire de la santé un business. Je pensais à Guy Chevrette, qui a représenté le lobby des forestières après avoir été ministre responsable des forêts.
Extrait: «Mme Normandeau, je vous souhaite une vie professionnelle heureuse, après la politique. Je nous souhaite que vous n'aboutissiez pas sur le payroll d'une industrie d'un domaine dont vous avez été, ces dernières années, ministre.»
Qu'a-t-on appris, le 12 janvier dernier, dans un topo d'Alain Laforest, de TVA? Que Nathalie Normandeau avait un nouvel emploi: vice-présidente aux Affaires stratégiques de Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT), qui est bien plus qu'une simple firme de comptabilité. C'est une firme-conseil pour entreprises.
Ma foi, je lis dans les entrailles de l'actualité!
Selon Laforest, donc, une des responsabilités de Mme Normandeau chez RCGT sera de conseiller les clients de la firme sur les façons de profiter du Plan Nord.
Le reportage est sorti jeudi soir. RCGT a choisi de ne pas commenter les informations de TVA. Mme Normandeau aussi.
Ce n'est que le lendemain après-midi que les principaux intéressés ont réagi, jurant leurs grands dieux que, pas du tout, l'ancienne ministre ne conseillera pas des clients privés sur les meilleures façons de tirer profit du Plan Nord, dont Mme Normandeau était responsable jusqu'à tout récemment...
Mme Normandeau nie. La firme RCGT aussi. Je note que le démenti est sorti le lendemain du reportage de TVA. Personnellement, à leur place, j'aurais choisi de démentir sur le coup, quand le journaliste a téléphoné. Pas le lendemain, question de ne pas laisser courir pendant des heures une «fausse» nouvelle...
Laforest est un bon reporter parlementaire, crédible. Il n'a pas l'habitude de lancer des sottises en ondes. Je le crois quand il dit qu'il a appris qu'une des responsabilités de Nathalie Normandeau chez RCGT sera d'aider les clients de la firme à tirer profit du Plan Nord, dont elle avait la responsabilité au plus haut niveau de l'État, jusqu'à tout récemment.
RCGT a beau dire - une journée plus tard - que c'est faux, Mme Normandeau a beau dire qu'elle va s'imposer des garde-fous, reste que j'ai une toute petite question...
Comment puis-je vérifier ça, moi?
Quand des lobbyistes rencontrent du personnel politique ou un ministre, il y a des traces. C'est consigné, c'est public. Parce que l'État s'est donné des règles assurant un minimum de transparence sur les interactions des intérêts particuliers et des officiels publics.
Si Nathalie Normandeau rencontre les patrons d'une société minière (par exemple) ayant recours aux services de RCGT, comment puis-je le savoir? RCGT est une entreprise privée. La minière aussi. Leurs interactions ne sont pas soumises à des mécanismes de transparence.
Il faut donc se fier à la parole de RCGT et à celle de Mme Normandeau.
Mais allons au-delà du cas de Mme Normandeau, qui se vantait dans le communiqué de presse de RCGT de ses «connaissances de l'appareil gouvernemental».
Parlons des «ex» qui monnaient l'expertise qu'ils ont acquise à défendre - supposément - le bien public auprès de clients privés.
Pourquoi le privé? Pourquoi des grosses jobs comme patron du lobby des forestières ou patron d'une firme de santé privée? Pourquoi toujours des créatures qui ont un intérêt à connaître l'ADN de l'État?
Pourquoi pas la Croix-Rouge?
Pourquoi pas Moisson Montréal?
Pourquoi pas directeur régional des Tim Hortons du Grand Valleyfield?
J'ose cette explication: parce que c'est moins payant...
Alors, Nathalie Normandeau peut bien nous bassiner avec son «droit de gagner sa vie», on devient las de ces politiciens qui, une fois qu'ils ont servi le bien commun, décident d'en extraire la substantifique moelle pour la tarifer à l'heure, au profit du privé...
Éric Caire, député caquiste, a porté plainte au Commissaire à l'éthique pour qu'il se penche sur le nouvel emploi de Nathalie Normandeau. Comme dit François Legault: on verra...
Peut-être que Mme Normandeau n'enfreint aucune règle éthique en acceptant d'aller distiller chez RCGT tout le savoir qu'elle a acquis alors qu'elle était au service de l'État.
Mais pour quelqu'un qui nous a fait la morale sur cette calamité qu'est le désenchantement de la population vis-à-vis des politiciens, disons que Mme Normandeau a fait un choix de carrière malodorant comme une flatulence de Holstein.
Un sujet sur lequel l'ancienne ministre en sait un petit bout. On ne sait jamais, ça pourrait profiter aux clients de RCGT...
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Trois bons articles lus avec un café fumant ;-)
Handicap, Transfuge politique et Lobyisme privé.
Le premier de Stéphane Laporte : Handicapé, publié le 14 janvier
Le principal handicap d'une personne handicapée, ce n'est pas de ne pas marcher, de ne pas voir, de ne pas entendre ou de ne pas parler, c'est de ne pas compter.
Le second d'Yves Boivert : Les idées politiques, publié le 17 janvier
Quand Lucien Bouchard quitte un poste de ministre pour siéger comme indépendant et ensuite fonder un parti, il ne choisit pas la facilité. C'est plus impressionnant qu'une Lise Saint-Denis, élue depuis sept mois députée NPD, qui nous dit qu'elle «réfléchit depuis six mois» à devenir libérale...Le dernier de Stéphane Lagacé : J'espère que c'est payant, Mme Normandeau, publié le 17 janvier
[...] pour quelqu'un qui nous a fait la morale sur cette calamité qu'est le désenchantement de la population vis-à-vis des politiciens, disons que Mme Normandeau a fait un choix de carrière malodorant comme une flatulence de Holstein.... délicieux mais il faut connaître le contexte et les références à la défense des Gaz de Schiste de Mme Normandeau. Des explications ici avant que ce ne soit archivé.
Évidemment, puisque tout ceci à tendance à disparaître au gré des demies-vies d'électron, j'ai recopié le tout ici...
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Handicapé / Stéphane Laporte / 14 janvier 2012
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Handicapé. C'est un mot que je n'ai jamais accepté. C'est un mot qui m'a toujours fait mal, qui m'a toujours fermé. Pourtant, quand les gens me croisent dans la rue, c'est sûrement le premier mot qui leur vient en tête. Sans méchanceté. Tout simplement parce que, pour eux, c'est ce que je suis. Une personne qui a de la misère à marcher. Une personne en fauteuil roulant. Une personne handicapée.
Je m'en fous. J'ai toujours refusé de me nommer ainsi. Pourquoi réduire une personne à ce qu'elle ne peut accomplir, alors qu'il y a tant de choses qu'elle peut faire?
Le corps humain est bien fait. Nos yeux sont tournés vers les autres, pas vers nous. Si bien que mon handicap, je suis la personne qui le voit le moins. Bien sûr, parfois il m'arrête, il me bloque. Et ce n'est que dans ces moments que je me sens limité. Le reste du temps, je me prends pour Superman, comme vous tous.
Je hais tellement le mot handicapé que, sur ma voiture, il n'y a pas de vignettes de handicapé. Et je paie l'amende quand je me gare dans les endroits réservés.
Petit, j'ai décidé que je n'allais pas laisser ce mot m'isoler, m'embarrer. Ma mère a convaincu la directrice de m'accepter à l'école des enfants normaux. Et j'ai fait ma place, avec les autres, comme les autres. Évidemment, j'étais le plus poche au ballon chasseur mais, au moins, j'étais. Et quand les enfants me demandaient ce que j'avais aux jambes, je répondais: des pantalons.
Je ne parlais jamais de mon handicap. Ni à ma famille, ni à mes amis, ni à mes blondes. À personne. Était-ce du déni? Peut-être, il y avait de ça. Pour moi, c'était la meilleure façon d'imposer tout ce que j'étais d'autre que cette erreur de la nature. C'était la meilleure façon de ne pas me laisser réduire à ça.
Savez-vous à qui j'ai parlé de mon handicap pour la première fois? C'est à vous, chers lecteurs. Parce que lorsqu'on a le privilège de chroniquer dans un journal, il faut écrire franc, il faut écrire net. Quand on a la prétention de révéler des vérités, il faut d'abord révéler la sienne. Même la partie qui ne nous plaît pas. J'ai brisé mon tabou comme on brise le silence. Pour me rapprocher de vous. Avec ma façon particulière d'avancer.
Je vous en remercie. Je crois qu'en me rapprochant de vous, je me suis rapproché de moi aussi.
Bien que j'aie traité de mon infirmité à quelques reprises dans ces pages, je n'en ai jamais parlé ailleurs, sauf à de très rares occasions. Seule l'écriture permet les nuances et les délicatesses nécessaires aux révélations de l'intime. Dans la vraie vie, je changeais de sujet parce que le mot handicapé sonnait toujours aussi dur à mon coeur. Et surtout, parce que je n'en avais pas besoin. Tout simplement.
Récemment, j'ai compris que les autres en avaient peut-être besoin. Je suis un magané chanceux. Je suis sorti pas si poqué que ça de mon accouchement difficile. J'ai eu des parents qui m'ont donné confiance en moi. Et j'ai rencontré des gens, tout au long de ma vie, qui m'ont permis de faire ce que j'aime. Toutes les personnes différentes ne sont pas aussi gâtées que moi.
Voilà pourquoi, avant Noël, lorsque l'Office des personnes handicapées m'a demandé de devenir porte-parole de la remise des prix À part entière, j'ai dit oui. Toute ma vie, j'ai fui le mot handicapé, et voilà que je vais devoir l'assumer. Ça vaut la peine. La cause est beaucoup plus importante que mon orgueil.
Le prix À part entière récompense les individus, les entreprises et les organismes qui font des gestes significatifs pour faire progresser la participation sociale des personnes handicapées. Parce que le miracle, il est là. Le principal handicap d'une personne handicapée, ce n'est pas de ne pas marcher, de ne pas voir, de ne pas entendre ou de ne pas parler, c'est de ne pas compter. Le besoin vital de tout être humain, c'est de donner un sens à son existence. Les personnes handicapées sont trop souvent laissées de côté. On oublie de les intégrer. Il ne faut pas seulement les aider, il faut leur permettre de nous aider. Car nous avons besoin d'elles. Car vous avez besoin de nous.
Plein de gens au Québec ont le souci de donner aux personnes handicapées la place qui leur revient. Il faut souligner leur effort en espérant que leur exemple en inspirera d'autres.
Handicapés ou pas, tous les êtres humains sont limités, mais ils doivent tous avoir la chance d'aller au bout de leurs limites.
Devenir porte-parole des prix À part entière me permet d'aller au bout d'une de mes limites. Celle que le mot handicapé dressait devant moi depuis toujours. Cette crainte d'être exclu par lui, d'être réduit par lui, en l'assumant, je l'ai vaincue.
Handicapé ou pas, on ne se sent vraiment bien que lorsqu'on aide les autres.
Merci à l'OPHQ de me permettre de me sentir comme ça.
Je vais essayer de bien faire ma job de porte-parole...
Vous avez jusqu'au 10 février pour vous inscrire pour le prix À part entière. Il y a 17 prix régionaux et un prix national. Un total de 27 000$ sera distribué en bourses aux lauréats. Le formulaire d'inscription se trouve sur le site de l'OPHQ: www.ophq.gouv.qc.ca
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Les idées politiques / Yves Boivert / 17 janvier 2012
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Comme tous les vendredis matin, Nathalie Collard était attablée à la cafétéria de La Presse, pour confesser son invité de la semaine. C'était François Rebello.
Je reviens pour un autre café une demi-heure plus tard, ils sont toujours là. Troisième visite, Rebello est encore là qui cause, qui cause...
Si on le laisse faire, il va fermer l'endroit! Ça fait longuet pour répondre à 10 questions plus une...
Manifestement, ce garçon sent le besoin d'ensevelir son malaise sous des piles et des piles de phrases.
Mais plus il s'explique, plus il se complique.
Il a commencé en disant que son départ était un pas vers la souveraineté, il a aussi dit qu'il se joignait à François Legault pour l'environnement...
Et quand Nathalie Collard lui a demandé: «Pourquoi n'avez-vous pas simplement dit: «Legault est mon homme, je me joins à lui» plutôt que de parler d'environnement et de souveraineté pour justifier votre geste?», il a trouvé une troisième raison: le développement économique.
«Ce n'est pas seulement parce que c'est mon homme, mais parce que je sais qu'il est capable de propulser des entreprises sur le plan international, ce qui, à mon avis, est une priorité pour que le Québec retrouve confiance.»
La semaine prochaine, ce sera sans doute pour l'agriculture.
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Comprenons-nous bien. Je reconnais pleinement le droit d'un député de changer de parti. Soit parce qu'il a changé d'idées. Soit parce qu'il a un désaccord fondamental. Je ne vois pas comment on pourrait le leur interdire formellement.
Mais toutes les vestes retournées n'ont pas la même valeur. Quand Lucien Bouchard quitte un poste de ministre pour siéger comme indépendant et ensuite fonder un parti, il ne choisit pas la facilité. C'est plus impressionnant qu'une Lise Saint-Denis, élue depuis sept mois députée NPD, qui nous dit qu'elle «réfléchit depuis six mois» à devenir libérale...
Laissons cette pauvre dame, dont on n'entendra plus jamais parler, sauf si elle est l'unique survivante d'un incendie du parlement.
Revenons au cas Rebello.
Le problème n'est pas qu'il «abandonne l'option». C'est qu'il essaie de nous faire croire qu'il ne l'abandonne pas. Le problème n'est pas qu'il déménage. C'est qu'il prétend rester à la maison pendant qu'il remplit le camion de déménagement.
Le problème n'est même pas le très évident opportunisme qui l'anime; les politiciens ont le droit de jouer pour gagner. Témoin, Denis Coderre, opportuniste assumé.
C'est sa prétention à déguiser son passage à la CAQ en décision de principe qui est ridicule.
«Je suis un homme de conviction et cette conviction, c'est la souveraineté, pas le Parti québécois», dit-il.
Ah oui? Si sa «conviction» est la souveraineté, que diable va-t-il faire dans un parti qui ne la propose pas? Parce qu'il préfère gagner sans défendre la souveraineté plutôt que de perdre en la défendant. C'est une vague opinion, donc, pas une conviction. Ce n'est pas le moteur de son engagement.
L'environnement? Oh, il en sera sûrement le champion à la CAQ. Mais il n'est pas allé là «pour faire un Québec vert». Il n'y a pas tellement de doute que la CAQ sera moins écolo que le PQ.
Je répète que je ne lui reproche pas de vouloir gagner ou d'avoir abandonné quoi que ce soit, ni même de faire des compromis pour prendre le pouvoir et «changer des choses».
Il y a un courage, même, à assumer ses changements d'idées et à les défendre sur la place publique. S'arracher d'une famille politique, comme l'ont fait Pierre Curzi ou Louise Beaudoin, cela demande également du cran.
Mais voir Rebello dire une chose avec ses phrases et une autre avec ses pieds nous donne une idée de l'envergure de ses convictions.
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François Legault n'a pas fait plaisir aux péquistes en abandonnant le projet d'indépendance. Mais il l'a fait en partant de zéro, sans tromper personne, et sans prétendre faire autre chose que de proposer cela: abandonner l'option indépendantiste. Pour déployer l'énergie politique au Québec autour d'autre chose que le statut constitutionnel. Changer le coeur du débat.
Il entretient plus de flou depuis quelques semaines, on comprend pourquoi. Mais enfin, il fera une proposition sur quelques sujets déjà annoncés, on votera ou pas pour lui.
Rebello est comme plusieurs de ces politiciens professionnels qui sont tombés dedans tout petits. Il a ses idées, bien sûr. Mais c'est surtout un junkie du jeu politique.
Il a l'air tout excité d'avoir serré la main de Mitt Romney, leader des candidats républicains. Il dit même que Romney est le «Legault du Parti républicain». C'est en effet comme lui un homme d'affaires devenu politicien. Mais à part ça? A-t-il regardé un peu ce que défend Romney? Pro-vie, pour l'augmentation des budgets militaires, contre les soins de santé publics...
Quelle idée d'aller comparer ces deux-là? A-t-il des idées politiques un peu conséquentes? Ou est-il plutôt exactement cette sorte de politiciens vieille école dont la CAQ nous dit qu'elle ne veut plus?
Faudrait pas faire du vieux avec du neuf.
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J'espère que c'est payant, Mme Normandeau / Patrick Lagacé / 17 janvier 2012
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Appelez-moi le Jojo Savard de l'information, O.K.? Comme la blonde et autrefois célèbre astrologue, j'ai prédit l'avenir.
La différence?
Moi, j'ai raison.
Le 12 septembre, donc, j'ai publié dans ce journal une chronique intitulée Lettre à Nathalie Normandeau, après la démission de la vice-première ministre et ministre des Ressources naturelles.
J'évoquais ces anciens ministres qui avaient abouti dans l'entreprise privée, dans des domaines relevant de ministères qu'ils avaient pilotés. Je nommais Philippe Couillard, passé de ministre de la Santé à patron d'une firme qui veut faire de la santé un business. Je pensais à Guy Chevrette, qui a représenté le lobby des forestières après avoir été ministre responsable des forêts.
Extrait: «Mme Normandeau, je vous souhaite une vie professionnelle heureuse, après la politique. Je nous souhaite que vous n'aboutissiez pas sur le payroll d'une industrie d'un domaine dont vous avez été, ces dernières années, ministre.»
Qu'a-t-on appris, le 12 janvier dernier, dans un topo d'Alain Laforest, de TVA? Que Nathalie Normandeau avait un nouvel emploi: vice-présidente aux Affaires stratégiques de Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT), qui est bien plus qu'une simple firme de comptabilité. C'est une firme-conseil pour entreprises.
Ma foi, je lis dans les entrailles de l'actualité!
Selon Laforest, donc, une des responsabilités de Mme Normandeau chez RCGT sera de conseiller les clients de la firme sur les façons de profiter du Plan Nord.
Le reportage est sorti jeudi soir. RCGT a choisi de ne pas commenter les informations de TVA. Mme Normandeau aussi.
Ce n'est que le lendemain après-midi que les principaux intéressés ont réagi, jurant leurs grands dieux que, pas du tout, l'ancienne ministre ne conseillera pas des clients privés sur les meilleures façons de tirer profit du Plan Nord, dont Mme Normandeau était responsable jusqu'à tout récemment...
Mme Normandeau nie. La firme RCGT aussi. Je note que le démenti est sorti le lendemain du reportage de TVA. Personnellement, à leur place, j'aurais choisi de démentir sur le coup, quand le journaliste a téléphoné. Pas le lendemain, question de ne pas laisser courir pendant des heures une «fausse» nouvelle...
Laforest est un bon reporter parlementaire, crédible. Il n'a pas l'habitude de lancer des sottises en ondes. Je le crois quand il dit qu'il a appris qu'une des responsabilités de Nathalie Normandeau chez RCGT sera d'aider les clients de la firme à tirer profit du Plan Nord, dont elle avait la responsabilité au plus haut niveau de l'État, jusqu'à tout récemment.
RCGT a beau dire - une journée plus tard - que c'est faux, Mme Normandeau a beau dire qu'elle va s'imposer des garde-fous, reste que j'ai une toute petite question...
Comment puis-je vérifier ça, moi?
Quand des lobbyistes rencontrent du personnel politique ou un ministre, il y a des traces. C'est consigné, c'est public. Parce que l'État s'est donné des règles assurant un minimum de transparence sur les interactions des intérêts particuliers et des officiels publics.
Si Nathalie Normandeau rencontre les patrons d'une société minière (par exemple) ayant recours aux services de RCGT, comment puis-je le savoir? RCGT est une entreprise privée. La minière aussi. Leurs interactions ne sont pas soumises à des mécanismes de transparence.
Il faut donc se fier à la parole de RCGT et à celle de Mme Normandeau.
Mais allons au-delà du cas de Mme Normandeau, qui se vantait dans le communiqué de presse de RCGT de ses «connaissances de l'appareil gouvernemental».
Parlons des «ex» qui monnaient l'expertise qu'ils ont acquise à défendre - supposément - le bien public auprès de clients privés.
Pourquoi le privé? Pourquoi des grosses jobs comme patron du lobby des forestières ou patron d'une firme de santé privée? Pourquoi toujours des créatures qui ont un intérêt à connaître l'ADN de l'État?
Pourquoi pas la Croix-Rouge?
Pourquoi pas Moisson Montréal?
Pourquoi pas directeur régional des Tim Hortons du Grand Valleyfield?
J'ose cette explication: parce que c'est moins payant...
Alors, Nathalie Normandeau peut bien nous bassiner avec son «droit de gagner sa vie», on devient las de ces politiciens qui, une fois qu'ils ont servi le bien commun, décident d'en extraire la substantifique moelle pour la tarifer à l'heure, au profit du privé...
Éric Caire, député caquiste, a porté plainte au Commissaire à l'éthique pour qu'il se penche sur le nouvel emploi de Nathalie Normandeau. Comme dit François Legault: on verra...
Peut-être que Mme Normandeau n'enfreint aucune règle éthique en acceptant d'aller distiller chez RCGT tout le savoir qu'elle a acquis alors qu'elle était au service de l'État.
Mais pour quelqu'un qui nous a fait la morale sur cette calamité qu'est le désenchantement de la population vis-à-vis des politiciens, disons que Mme Normandeau a fait un choix de carrière malodorant comme une flatulence de Holstein.
Un sujet sur lequel l'ancienne ministre en sait un petit bout. On ne sait jamais, ça pourrait profiter aux clients de RCGT...
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Tuesday, December 06, 2011
Kepler 22b
Une nouvelle intéressante ce matin,
Kepler 22b, planète jumelle de la Terre a été découverte par le satellite Kepler. C'est la première fois que l'on trouve une planête aussi similaire !! J'ai passé la journée la tête dans l'espace intersidéral à m'imaginer quelles seront nos premières communications avec la civilisation évoluée s'y trouvant peut-être (bon là je me fais de la science fiction feuilleton).
Pour l'article, en anglais : ici
...et afin d'éviter que l'accès se corrompe j'ai copié l'article ici (anglais encore):
News DeskDecember 6, 2011 09:48
Kepler 22b, planète jumelle de la Terre a été découverte par le satellite Kepler. C'est la première fois que l'on trouve une planête aussi similaire !! J'ai passé la journée la tête dans l'espace intersidéral à m'imaginer quelles seront nos premières communications avec la civilisation évoluée s'y trouvant peut-être (bon là je me fais de la science fiction feuilleton).
Pour l'article, en anglais : ici
...et afin d'éviter que l'accès se corrompe j'ai copié l'article ici (anglais encore):
Kepler-22b: NASA discovers most 'Earth-like' planet yet (VIDEO)
NASA scientists have discovered a new planet, Kepler-22b, that they describe as the most Earth-like planet yet found.
News DeskDecember 6, 2011 09:48
NASA scientists have discovered a new planet, Kepler-22b, that they describe as the most Earth-like planet yet found.
NASA scientists have identified a new planet they believe to have several similarities to Earth.
Kepler-22b, named for the Kepler planet-hunting telescope it was spotted with, is the first planet to be confirmed beyond our solar system in what the Guardian called the "Goldilocks zone:" not too hot, not too cold, and therefore possibly habitable.
The planet is 2.4 times the size of Earth. It orbits a star similar to the Earth's sun and is believed to have a surface temperature of around 22 degrees Celsius, according to NASA.
Astronomers say Kepler-22b's temperate climate makes it possible that it possesses liquid water, CNN reported.
More from GlobalPost: Double sun "Star Wars" planet discovered by NASA
Kepler program scientist Douglas Hudgins described the discovery as "a major milestone on the road to finding Earth's twin."
NASA still does not know what the planet is made of, however; it could be predominantly rock, gas or liquid. Scientists have "no idea" about the typical composition of planets of this size, Kepler deputy science team lead Natalie Batalha said, since there is no precedent in our own solar system.
Since Kepler-22b is about 600 light years - or 3,600 trillion miles - from Earth, the chances of any earthlings ever making it there are slim.
Kepler uses the "transit method" to detect new planets,MSN said: it monitors stars' brightness and searches for minute dips in light levels when a planet crosses in front of the star.
The $600-million observatory has detected 2,326 planets since it began operating in May 2009. Scientists will extrapolate its findings to estimate how many stars have potentially habitable planets orbiting them, Reuters said.
Its astronomers are currently preparing a bid for more funding to extend their mission, which is due to end in November 2012.
Sunday, November 20, 2011
Bref
Bref, j'ai été contaminé par Taxi-Brousse que je lis régulièrement et que je connais presque, par personne interposée,
Bref, j'en ai regardé deux et j'ai développé une dépendance,
Bref, c'est ici que ça se trouve : Canal_Plus <<<<
Bref, c'est rapide, c'est précis, c'est nous,
Bref, c'est 1m 40 sec de bonheur électrique,
Bref, on en parle aussi chez les Inrocks,
Bref, je crois que ce sera "mainstream" chez nous aussi,
mais bref, j'ai la prétention d'être un des premiers ici à "liker"
Bref, tais-toi donc,
Bref, regardez donc ;-D
Bref, vous savez bien que ce n'est pas cet extrait qui m'a fait le plus rire :-x
Bref, vous savez maintenant que je ne m'assume pas ;-)
.. est-ce que je vous ai dit que c'est ici que la série se cache !?
Bref, j'en ai regardé deux et j'ai développé une dépendance,
Bref, c'est ici que ça se trouve : Canal_Plus <<<<
Bref, c'est rapide, c'est précis, c'est nous,
Bref, c'est 1m 40 sec de bonheur électrique,
Bref, on en parle aussi chez les Inrocks,
Bref, je crois que ce sera "mainstream" chez nous aussi,
mais bref, j'ai la prétention d'être un des premiers ici à "liker"
Bref, tais-toi donc,
Bref, regardez donc ;-D
Bref, vous savez bien que ce n'est pas cet extrait qui m'a fait le plus rire :-x
Bref, vous savez maintenant que je ne m'assume pas ;-)
.. est-ce que je vous ai dit que c'est ici que la série se cache !?
Friday, November 18, 2011
The most remote place on Earth
I'm copying a post found here
Just interesting ;-)
Where would you exile an inept leader who ruined your country?
Probably as far away as possible! Short of launching him into space, consider this island – the most remote inhabited location on the planet. There are other distant places, but they are uninhabited, mostly barren and unexciting – but here life is established in a very British way, so our world-leader-in-exile would not mess it up so easily, one hopes.
Tristan da Cunha, the Loneliest Island on Earth
When Napoleon was sent to St. Helena by the British, they annexed the closest chain of islands to prevent the French from attempting to rescue him. After all, who wouldn’t travel a mere 2430 km over rough and hostile seas in order to rescue the Emperor himself? Yes, that’s right, the islands ofTristan Da Cunha closest neighboring land mass, the island of St. Helena, is 2430 km away.
The island is so small that cartographers can’t even put it on their maps (not enough resolution). Located in the South Atlantic between Africa and South America, this volcanic outcropping has the honor of being the remotest inhabited island on the planet, and that’s including Antarctica and the North Pole. One of the islands in the archipelago is called “Inaccessible”, which only seems appropriate, together with their motto: “Our faith is our strength”
Capital: Edinburgh of the Seven Seas
Language: English, Population – barely 300 people.
Religions: Christianity (Anglican and Roman Catholic)
Monetary Unit: Pound Sterling (GBP)
Language: English, Population – barely 300 people.
Religions: Christianity (Anglican and Roman Catholic)
Monetary Unit: Pound Sterling (GBP)
Tristan Da Cunha is home to a population of 270 very isolated people, with an economy based in the fishing industry. The climate is sub-tropical, with very little variation in temperature from season to season, and it would probably be a pleasant place to stay… if there were more arable land: the only sort-of level bit of land is located at the northwestern edge of the island, and the rest is moutainous and rocky.
The group of islands is a huge volcanic formations which rose out of the South Atlantic about a million years ago. They are located on the edge of the caldera of the very active volcano! In 1961 a cone near the town, Edinburgh of the Seven Seas, began to erupt and the whole community was evacuated to England. After 2 years, an investigation was conducted and it was found that damage was minimal and the residents were allowed to return.
The islanders frequently face the full wrath of Atlantic storms: the gusts of wind of almost 190km per hour once were so strong that they swept the grazing cows and sheep from the fields and into the ocean… Think about looking out of your window and seeing woefully mooing bovines sailing past… perishing in the waves…
Refreshment – away from the maddening crowds
Islands of Refreshment, this is how self-proclaimed ruler (remember our little “despot” joke in the beginning?) Jonathan Lambert called these islands in 1811. “Lambert declared himself sovereign and sole possessor of the island group”, but he did not last long, as he drowned while fishing a year later.
And here are the “refreshments” – Genuine Tristan Lobster Tails – the tastiest in the world!
“The island now boasts a convenience store, a radio station (broadcasting the World Service four days a week), a cafe, a video shop and a swimming pool. Tristan is now connected to the world by one telephone and a fax machine in the Administrator’s office, and is visited once a year by the only mail ship in the world, the RMS St. Helena. This ship brings not only mail, but canned food, videos, books and magazines, medical items, and the occasional visitor.”
“Unemployment on Tristan is almost unknown, with both girls and boys guaranteed jobs when they leave school, even if posts have to be specially created for them. In recent times, girls have increasing started to continue their education (usually at St. Helena) – young women are increasingly becoming an intellectual elite on the island.”
Here is another kind of native: yellow-nosed albatross chick -
and you might recognize this character ( Northern rock-hopper penguin, made popular by “Surf’s Up” animated movie ) – 90% of the world population breed on Tristan:
For an intrepid explorer of “abandoned & haunted places”, there is something as well
- the whole abandoned and grounded oil rig!
- the whole abandoned and grounded oil rig!
Friday, November 11, 2011
Frais de scolarité : une nouvelle approche, payante pour l’étudiant, l’immigrant, l’État et la société
Une suggestion intéressante de Jean-François Lisée en ce qui concerne la hausse des frais de scolarité. C'est un peu long à lire mais pour ceux qui ont encore le goût des propos complets et des idées bien étayées,... ça mérite les 5 minutes passées à le lire.
Jean-François à souvent des opinions complètes et fort bien dosées, son blogue mérite d'être suivi.
Voici l'hyperlien vers son article : En rappel - Frais de scolarité : une nouvelle approche, payante pour l’étudiant, l’immigrant, l’État et la société | Le blogue de Jean-François Lisée
Je le recopie ici bas puisque ces choses ont malheureusement le don de disparaître...
Le blogue de Jean-François Lisée
Frais de scolarité : une nouvelle approche, payante pour l’étudiant, l’immigrant, l’État et la société
11 novembre 2011
Pour ceux que ça intéresse, je reprends ici la proposition de réforme globale des frais de scolarité dont j’ai parlé au Téléjournal de ce jeudi. Dans ce texte, les chiffres ne sont pas à jour mais la proposition reste, je crois, d’actualité.
(Extrait du livre Nous, JF Lisée, Boréal, 2007)
La volonté québécoise d’ouvrir tout grand les portes de l’éducation supérieure a conduit à une politique de frais de scolarité les plus bas sur le continent et à une politique de prêts et bourses les plus généreux d’Amérique. C’est notamment ce qui a contribué à faire passer le Québec, en moins de quarante ans, des derniers aux premiers rangs dans le monde industrialisé pour son taux de diplômation universitaire.
On sait par ailleurs qu’il manque à nos universités, au bas mot, 400 millions de dollars par an pour suivre le rythme de la qualité nord-américaine. Certains proposent de déréglementer complètement les frais de scolarité, comme aux États-unis et en Ontario. Ils tripleraient ainsi rapidement, surtout dans les sciences médicales et pures, offrant aux universités une salutaire injection de fonds. D’autres estiment que puisque le Québec est passé en 40 ans d’un état de sous scolarisation chronique à la tête du peloton des pays industrialisés, les frais de scolarité à rabais y sont pour quelque chose. S’il faut les changer, ce devrait être pour les abolir, comme en France, disent-ils.
J’estime pour ma part que les frais de scolarité faibles sont un impôt perçu essentiellement sur les revenus de la classe moyenne et bénéficiant essentiellement aux enfants de la classe moyenne, qui vont à l’université. Quelques étudiants pauvres prennent ce train. Ce n’est pas choquant en soi. Mais le sous-financement des universités pose un réel problème. Augmenter les frais de tout ou partie des 400 millions manquants, ce serait pousser les étudiants vers les banques, où ils s’endetteraient d’autant (à fort profit pour les banques). Ce serait donc rendre tous les finissants accrocs à l’endettement personnel, qui est pourtant un des grands problèmes de notre époque.
Un résumé de la proposition faite à la caméra du CNJ-PQ en 2009:

Pensons autrement et réglons un autre problème de notre social-démocratie : nous permettons à nos jeunes de devenir, disons, dentistes ou gynécologues à peu de frais (ils paient 1 800$ de frais de scolarité par an, il en coûte entre 13 et 25 000/an $ pour les former), et des dizaines d’entre eux nous quittent ensuite pour pratiquer ailleurs, ou les salaires sont nettement plus élevés. Notre social-démocratie finance les services des riches. Ce n’est pas être de gauche, c’est être bête. L’augmentation prévisible de la pression continentale pour le recrutement de nos cerveaux, en échange de très hauts salaires, met notre investissement social à risque ou nous pousse à la situation absurde vécue au Québec à l’automne 2007 : soit un gouvernement québécois forcé à crever ses plafonds de dépenses parce que ses médecins spécialistes, ayant obtenu une formation de grande qualité mais à peu de frais grâce aux frais de scolarité minimes, menacent de quitter le Québec pour de plus hauts salaires, et obtiennent ainsi une parité salariale avec leurs collègues ontariens. Mais comme le coût de la vie au Québec est nettement moindre qu’en Ontario (-14%), le niveau de vie de nos médecins spécialistes sera nettement plus élevé (+14%) que celui de leurs collègues ontariens. C’est un cas extrême de beurre, d’argent du beurre, et de camembert au surplus.
En outre, dans la perspective d’une vague d’immigration de jeunes étudiants étrangers que nous voudrons intégrer comme citoyens, la structure de nos frais de scolarité doit être modifiée de façon à laisser cours, bien sûr, à la liberté individuelle de mouvement, mais de façon aussi à protéger l’investissement social dans l’éducation et à inciter à la rétention du plus grand nombre.
Je propose donc, pour nos propres étudiants et pour les 25 000 étudiants étrangers par an que je propose d’attirer, la création de trois filières d’études supérieures :
Jean-François à souvent des opinions complètes et fort bien dosées, son blogue mérite d'être suivi.
Voici l'hyperlien vers son article : En rappel - Frais de scolarité : une nouvelle approche, payante pour l’étudiant, l’immigrant, l’État et la société | Le blogue de Jean-François Lisée
Je le recopie ici bas puisque ces choses ont malheureusement le don de disparaître...
Le blogue de Jean-François Lisée
Frais de scolarité : une nouvelle approche, payante pour l’étudiant, l’immigrant, l’État et la société
11 novembre 2011
Pour ceux que ça intéresse, je reprends ici la proposition de réforme globale des frais de scolarité dont j’ai parlé au Téléjournal de ce jeudi. Dans ce texte, les chiffres ne sont pas à jour mais la proposition reste, je crois, d’actualité.
(Extrait du livre Nous, JF Lisée, Boréal, 2007)
La volonté québécoise d’ouvrir tout grand les portes de l’éducation supérieure a conduit à une politique de frais de scolarité les plus bas sur le continent et à une politique de prêts et bourses les plus généreux d’Amérique. C’est notamment ce qui a contribué à faire passer le Québec, en moins de quarante ans, des derniers aux premiers rangs dans le monde industrialisé pour son taux de diplômation universitaire.
On sait par ailleurs qu’il manque à nos universités, au bas mot, 400 millions de dollars par an pour suivre le rythme de la qualité nord-américaine. Certains proposent de déréglementer complètement les frais de scolarité, comme aux États-unis et en Ontario. Ils tripleraient ainsi rapidement, surtout dans les sciences médicales et pures, offrant aux universités une salutaire injection de fonds. D’autres estiment que puisque le Québec est passé en 40 ans d’un état de sous scolarisation chronique à la tête du peloton des pays industrialisés, les frais de scolarité à rabais y sont pour quelque chose. S’il faut les changer, ce devrait être pour les abolir, comme en France, disent-ils.
J’estime pour ma part que les frais de scolarité faibles sont un impôt perçu essentiellement sur les revenus de la classe moyenne et bénéficiant essentiellement aux enfants de la classe moyenne, qui vont à l’université. Quelques étudiants pauvres prennent ce train. Ce n’est pas choquant en soi. Mais le sous-financement des universités pose un réel problème. Augmenter les frais de tout ou partie des 400 millions manquants, ce serait pousser les étudiants vers les banques, où ils s’endetteraient d’autant (à fort profit pour les banques). Ce serait donc rendre tous les finissants accrocs à l’endettement personnel, qui est pourtant un des grands problèmes de notre époque.
Un résumé de la proposition faite à la caméra du CNJ-PQ en 2009:

Pensons autrement et réglons un autre problème de notre social-démocratie : nous permettons à nos jeunes de devenir, disons, dentistes ou gynécologues à peu de frais (ils paient 1 800$ de frais de scolarité par an, il en coûte entre 13 et 25 000/an $ pour les former), et des dizaines d’entre eux nous quittent ensuite pour pratiquer ailleurs, ou les salaires sont nettement plus élevés. Notre social-démocratie finance les services des riches. Ce n’est pas être de gauche, c’est être bête. L’augmentation prévisible de la pression continentale pour le recrutement de nos cerveaux, en échange de très hauts salaires, met notre investissement social à risque ou nous pousse à la situation absurde vécue au Québec à l’automne 2007 : soit un gouvernement québécois forcé à crever ses plafonds de dépenses parce que ses médecins spécialistes, ayant obtenu une formation de grande qualité mais à peu de frais grâce aux frais de scolarité minimes, menacent de quitter le Québec pour de plus hauts salaires, et obtiennent ainsi une parité salariale avec leurs collègues ontariens. Mais comme le coût de la vie au Québec est nettement moindre qu’en Ontario (-14%), le niveau de vie de nos médecins spécialistes sera nettement plus élevé (+14%) que celui de leurs collègues ontariens. C’est un cas extrême de beurre, d’argent du beurre, et de camembert au surplus.
En outre, dans la perspective d’une vague d’immigration de jeunes étudiants étrangers que nous voudrons intégrer comme citoyens, la structure de nos frais de scolarité doit être modifiée de façon à laisser cours, bien sûr, à la liberté individuelle de mouvement, mais de façon aussi à protéger l’investissement social dans l’éducation et à inciter à la rétention du plus grand nombre.
Je propose donc, pour nos propres étudiants et pour les 25 000 étudiants étrangers par an que je propose d’attirer, la création de trois filières d’études supérieures :
1. La filière solidarité
Cette filière ne s’applique qu’aux étudiants étrangers. Le Québec accueille au titre de la solidarité internationale 11 000 étudiants étrangers exonérés de frais de scolarité parce qu’ils viennent de pays (dont la France, mais également plusieurs pays africains) avec lesquels le Québec a une entente de réciprocité en éducation supérieure ou parce qu’ils profitent d’une pratique d’exonération de frais de scolarité supplémentaires assumés par le Québec pour des fins de solidarité économique avec des pays émergents.
Dans la mesure où le Québec entend accroître son aide internationale aux pays émergents, il appert qu’à somme égale, le Québec pourrait aider un plus grand nombre de jeunes de pays en voie de développement s’il augmentait son programme d’exonération de frais que s’il investissait cet argent autrement. En effet, les infrastructures post-secondaires québécoises existent, seront bientôt sous-utilisées, le coût marginal serait donc minime.
Dans cette filière, le retour de l’étudiant étranger d’un pays émergent (donc pas la France) dans son pays d’origine est favorisé, car il s’agit d’une aide directe aux pays du Sud. Cependant, le Québec y trouve son compte à deux titres : pendant que ces étudiants sont au Québec pour leur formation, ils participent à la vie économique et culturelle québécoise; à leur retour dans leurs pays d’origine, ils contribuent au rayonnement international du Québec.
2. La filière « coûts réels »
Pour tous les autres étudiants, québécois et étrangers, au point d’entrée à l’université, donnons le choix. L’étudiant pourra choisir de payer le coût réel de ses études (avec un léger profit pour l’État), tout compris. L’étudiant en médecine paiera plus cher (23 000$/an) que celui en théologie (4000 $/an), et tous les deux nettement davantage qu’aujourd’hui. (Mais puisque les coûts au Québec sont toujours plus bas que dans les autres métropoles nord-américaines, nous serons toujours très compétitifs.) Lorsque cet étudiant, payeur et endetté, terminera ses études, il fera ce qu’il voudra et pourra pratiquer à Toronto ou à Seattle si le cœur lui en dit.
Mais s’il travaille au Québec, pendant les 12 premières années de son activité professionnelle générant, disons, au-delà de 75 000 $, on lui versera un crédit d’impôt équivalent, au total, au tiers de ce qu’il a versé en frais de scolarité. Une incitation pour qu’il reste au Québec.
Le diplômé disposera d’une période de 20 ans, après l’obtention de son diplôme, pour se prévaloir de ce crédit fiscal, c’est-à-dire qu’il pourrait séjourner à l’étranger pendant huit des 20 premières années de sa carrière sans perdre ce droit. S’il quittait le Québec en début de carrière, il aurait ainsi une forte incitation à y revenir après quelques années.
Pour un diplômé collégial professionnel (un cours de trois ans), la période serait moitié moindre, soit, disons, 6 ans sur 15.
3. Le Contrat citoyen
Revenons au point d’entrée. L’étudiant aura aussi le choix de signer le Contrat citoyen, en vertu duquel il paiera les frais de scolarité, ridiculement bas, actuels et indexés. Donc, endettement minimum. En échange, il s’engage, pour 12 de ses 20 premières années d’activités professionnelles (6 sur 15 pour le diplôme collégial professionnel)., à œuvrer au Québec, soit dans un lieu que l’État lui désigne s’il est dans une profession publique (professeur, médecin, réglant ainsi largement le problème de répartition régionale) soit simplement au Québec pour les professions de régime privé.
Lorsque son revenu dépassera, disons, 75 000 $ par an, il paiera sur 20 ans ses « frais de scolarité différés » équivalents au total aux deux tiers du coût réel de ses études. Cet étudiant aurait aussi le loisir, à tout moment, de “ racheter ” ses droits de scolarité, au point où il en serait rendu dans les années de travail écoulées.
Sous ce régime, il serait offert à l’étudiant étranger d’être en tout point considéré comme un étudiant québécois : même accès aux frais de scolarité actuels, indexés – très faibles en comparaison avec le reste du continent – même accès au régime de prêts et de bourses, même droit de travailler, même accès à l’assurance-médicament, accès immédiat au statut d’immigrant reçu et à la procédure d’accession à la citoyenneté.
Bref, un système qui augmente fabuleusement les revenus universitaires, qui fait reconnaître par les étudiants la valeur ajoutée par leurs études, qui n’endette que ceux qui décident de l’être, qui retient nos diplômés au Québec et qui permet un accès financièrement aisé pour les milliers d’étudiants étrangers qu’on veut intégrer chez nous. Et puisque, en bout de course, les diplômés paieraient leur juste part de leur éducation (les deux tiers, la société payant l’autre tiers), il serait normal que les salaires versés soient compétitifs avec ceux du reste du continent, à niveau de vie égal. Une raison de moins de partir, une raison de plus de venir – et de revenir.
Il est plus que probable que, si on appliquait ces deux dernières filières à tous les étudiants, l’immense majorité des étudiants québécois choisiraient la filière citoyen, sans coût supplémentaire pour l’État québécois, mais avec une conscience nouvelle de l’investissement que la collectivité québécoise consent dans leur éducation. Avec les étudiants qui choisiraient la filière Coûts réels, l’État récupérerait une partie des sommes actuellement englouties dans l’éducation de futurs citoyens américains ou canadien anglais. J’ai fixé la barre à 12 des 20 premières années, elle pourrait être 13 ou 14, il s’agit de s’entendre sur une période clairement stipulée.
Il y aurait beaucoup à dire sur la façon d’affiner la proposition. La hausse de revenus n’est pas immédiate pour les universités, par exemple, qui doivent attendre qu’une partie des diplômés entrent sur le marché du travail pour payer leurs « frais de scolarité différés ». L’État a la capacité d’anticiper ces revenus et de faire des « avances » considérables aux universités pour augmenter graduellement leur financement en attendant que le nouveau régime atteigne sa vitesse de croisière[1].
Pour les professions où nous sommes en pénurie – médecins, spécialistes – un quatrième régime pourrait être proposé. Pour l’étudiant intéressé, l’État assumerait, non le tiers de la somme comme dans les autres cas, mais les deux tiers, le reliquat devant être payé en frais de scolarité différé. En échange, l’étudiant diplômé accepterait de travailler comme salarié et également pendant 12 de ses premiers 20 ans de carrière, dans un lieu ou une région que l’État lui désignera et à un niveau salarial moindre, qui pourrait être un pourcentage (disons, 75%) du salaire des collègues de sa profession qui ne participent pas au programme.
Adaptée au contexte particulier du Québec, il s’agit d’une extension à tout le système des frais de scolarité de pratiques existantes à plus petite échelle aux États-Unis et en France. Aux États-Unis, le GI Bill fait en sorte que l’État fédéral verse environ 10 000 dollars par an, pendant quatre ans, aux soldats américains qui suivent une formation quelle qu’elle soit. En échange, le soldat s’engage à servir l’armée américaine, à temps plein, pendant quatre à six ans – et donc à y risquer sa vie. Un régime similaire est en place pour les réservistes américains.
En France, où les frais de scolarité sont presque inexistants, l’État paie aux futurs enseignants, pendant leurs études qu’ils poursuivent jusqu’au plus haut niveau dont ils sont capables, une rémunération de deux à trois mille dollars par an, en échange de quoi ces diplômés s’engagent à travailler pour l’enseignement national français, à l’endroit choisi par l’État, pour une période de dix ans. Un programme similaire, donnant/donnant, existe également pour des infirmières françaises, légèrement rémunérées pendant leur formation de trois ans en échange de l’engagement de travailler à un endroit précis pour une période équivalente.
Il est probable, si on vise l’objectif de 25 000 étudiants étrangers par année, qu’il faille construire sur ce socle d’autres incitatifs, prendre par exemple en charge une partie des coûts d’installation, selon la condition économique de l’étudiant étranger concerné.
L’engagement étant flexible, l’étudiant étranger serait toujours libre de verser ce qu’il doit et de quitter le Québec. Mais dans la mesure où il trouve un emploi local à la sortie de ses études, l’incitation sera forte de rester un an pour profiter du premier crédit fiscal. Et pourquoi pas du second, et du troisième…
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[1] Il y a aussi les objections fondées sur la fraude – qu’est-ce qui empêchera un étudiant de signer le contrat citoyen puis de prendre la poudre d’escampette – et de la dette – les étudiants en médecine s’endetteront davantage (comme ailleurs sur le continent) au prix fort chargé par les banques. Je propose de prendre ces deux problèmes en tandem, non sans noter au passage que le système actuel est également ouvert à la fraude. Cela dit, je crois normal que les étudiants qui empruntent pour payer leurs frais d’hébergement ou de voiture se tournent vers les institutions financières. Mais le paiement des frais de scolarité doit rester du ressort de l’État. C’est envers l’État que l’étudiant contracte sa dette, et l’État lui charge le taux d’intérêt, réduit, dont il bénéficie lui-même sur les marchés. La dette de l’étudiant est intégrée aux informations fiscales le concernant. Elle peut donc faire partie des accords fiscaux internationaux qui essaiment ces dernières années. Comme sa contravention pour excès de vitesse obtenue à New York poursuit maintenant le conducteur jusqu’à Rimouski, la dette fiscale contracté par le diplômé sera difficile (mais rien n’est impossible) à éviter.
Cette filière ne s’applique qu’aux étudiants étrangers. Le Québec accueille au titre de la solidarité internationale 11 000 étudiants étrangers exonérés de frais de scolarité parce qu’ils viennent de pays (dont la France, mais également plusieurs pays africains) avec lesquels le Québec a une entente de réciprocité en éducation supérieure ou parce qu’ils profitent d’une pratique d’exonération de frais de scolarité supplémentaires assumés par le Québec pour des fins de solidarité économique avec des pays émergents.
Dans la mesure où le Québec entend accroître son aide internationale aux pays émergents, il appert qu’à somme égale, le Québec pourrait aider un plus grand nombre de jeunes de pays en voie de développement s’il augmentait son programme d’exonération de frais que s’il investissait cet argent autrement. En effet, les infrastructures post-secondaires québécoises existent, seront bientôt sous-utilisées, le coût marginal serait donc minime.
Dans cette filière, le retour de l’étudiant étranger d’un pays émergent (donc pas la France) dans son pays d’origine est favorisé, car il s’agit d’une aide directe aux pays du Sud. Cependant, le Québec y trouve son compte à deux titres : pendant que ces étudiants sont au Québec pour leur formation, ils participent à la vie économique et culturelle québécoise; à leur retour dans leurs pays d’origine, ils contribuent au rayonnement international du Québec.
2. La filière « coûts réels »
Pour tous les autres étudiants, québécois et étrangers, au point d’entrée à l’université, donnons le choix. L’étudiant pourra choisir de payer le coût réel de ses études (avec un léger profit pour l’État), tout compris. L’étudiant en médecine paiera plus cher (23 000$/an) que celui en théologie (4000 $/an), et tous les deux nettement davantage qu’aujourd’hui. (Mais puisque les coûts au Québec sont toujours plus bas que dans les autres métropoles nord-américaines, nous serons toujours très compétitifs.) Lorsque cet étudiant, payeur et endetté, terminera ses études, il fera ce qu’il voudra et pourra pratiquer à Toronto ou à Seattle si le cœur lui en dit.
Mais s’il travaille au Québec, pendant les 12 premières années de son activité professionnelle générant, disons, au-delà de 75 000 $, on lui versera un crédit d’impôt équivalent, au total, au tiers de ce qu’il a versé en frais de scolarité. Une incitation pour qu’il reste au Québec.
Le diplômé disposera d’une période de 20 ans, après l’obtention de son diplôme, pour se prévaloir de ce crédit fiscal, c’est-à-dire qu’il pourrait séjourner à l’étranger pendant huit des 20 premières années de sa carrière sans perdre ce droit. S’il quittait le Québec en début de carrière, il aurait ainsi une forte incitation à y revenir après quelques années.
Pour un diplômé collégial professionnel (un cours de trois ans), la période serait moitié moindre, soit, disons, 6 ans sur 15.
3. Le Contrat citoyen
Revenons au point d’entrée. L’étudiant aura aussi le choix de signer le Contrat citoyen, en vertu duquel il paiera les frais de scolarité, ridiculement bas, actuels et indexés. Donc, endettement minimum. En échange, il s’engage, pour 12 de ses 20 premières années d’activités professionnelles (6 sur 15 pour le diplôme collégial professionnel)., à œuvrer au Québec, soit dans un lieu que l’État lui désigne s’il est dans une profession publique (professeur, médecin, réglant ainsi largement le problème de répartition régionale) soit simplement au Québec pour les professions de régime privé.
Lorsque son revenu dépassera, disons, 75 000 $ par an, il paiera sur 20 ans ses « frais de scolarité différés » équivalents au total aux deux tiers du coût réel de ses études. Cet étudiant aurait aussi le loisir, à tout moment, de “ racheter ” ses droits de scolarité, au point où il en serait rendu dans les années de travail écoulées.
Sous ce régime, il serait offert à l’étudiant étranger d’être en tout point considéré comme un étudiant québécois : même accès aux frais de scolarité actuels, indexés – très faibles en comparaison avec le reste du continent – même accès au régime de prêts et de bourses, même droit de travailler, même accès à l’assurance-médicament, accès immédiat au statut d’immigrant reçu et à la procédure d’accession à la citoyenneté.
Bref, un système qui augmente fabuleusement les revenus universitaires, qui fait reconnaître par les étudiants la valeur ajoutée par leurs études, qui n’endette que ceux qui décident de l’être, qui retient nos diplômés au Québec et qui permet un accès financièrement aisé pour les milliers d’étudiants étrangers qu’on veut intégrer chez nous. Et puisque, en bout de course, les diplômés paieraient leur juste part de leur éducation (les deux tiers, la société payant l’autre tiers), il serait normal que les salaires versés soient compétitifs avec ceux du reste du continent, à niveau de vie égal. Une raison de moins de partir, une raison de plus de venir – et de revenir.
Il est plus que probable que, si on appliquait ces deux dernières filières à tous les étudiants, l’immense majorité des étudiants québécois choisiraient la filière citoyen, sans coût supplémentaire pour l’État québécois, mais avec une conscience nouvelle de l’investissement que la collectivité québécoise consent dans leur éducation. Avec les étudiants qui choisiraient la filière Coûts réels, l’État récupérerait une partie des sommes actuellement englouties dans l’éducation de futurs citoyens américains ou canadien anglais. J’ai fixé la barre à 12 des 20 premières années, elle pourrait être 13 ou 14, il s’agit de s’entendre sur une période clairement stipulée.
Il y aurait beaucoup à dire sur la façon d’affiner la proposition. La hausse de revenus n’est pas immédiate pour les universités, par exemple, qui doivent attendre qu’une partie des diplômés entrent sur le marché du travail pour payer leurs « frais de scolarité différés ». L’État a la capacité d’anticiper ces revenus et de faire des « avances » considérables aux universités pour augmenter graduellement leur financement en attendant que le nouveau régime atteigne sa vitesse de croisière[1].
Pour les professions où nous sommes en pénurie – médecins, spécialistes – un quatrième régime pourrait être proposé. Pour l’étudiant intéressé, l’État assumerait, non le tiers de la somme comme dans les autres cas, mais les deux tiers, le reliquat devant être payé en frais de scolarité différé. En échange, l’étudiant diplômé accepterait de travailler comme salarié et également pendant 12 de ses premiers 20 ans de carrière, dans un lieu ou une région que l’État lui désignera et à un niveau salarial moindre, qui pourrait être un pourcentage (disons, 75%) du salaire des collègues de sa profession qui ne participent pas au programme.
Adaptée au contexte particulier du Québec, il s’agit d’une extension à tout le système des frais de scolarité de pratiques existantes à plus petite échelle aux États-Unis et en France. Aux États-Unis, le GI Bill fait en sorte que l’État fédéral verse environ 10 000 dollars par an, pendant quatre ans, aux soldats américains qui suivent une formation quelle qu’elle soit. En échange, le soldat s’engage à servir l’armée américaine, à temps plein, pendant quatre à six ans – et donc à y risquer sa vie. Un régime similaire est en place pour les réservistes américains.
En France, où les frais de scolarité sont presque inexistants, l’État paie aux futurs enseignants, pendant leurs études qu’ils poursuivent jusqu’au plus haut niveau dont ils sont capables, une rémunération de deux à trois mille dollars par an, en échange de quoi ces diplômés s’engagent à travailler pour l’enseignement national français, à l’endroit choisi par l’État, pour une période de dix ans. Un programme similaire, donnant/donnant, existe également pour des infirmières françaises, légèrement rémunérées pendant leur formation de trois ans en échange de l’engagement de travailler à un endroit précis pour une période équivalente.
Il est probable, si on vise l’objectif de 25 000 étudiants étrangers par année, qu’il faille construire sur ce socle d’autres incitatifs, prendre par exemple en charge une partie des coûts d’installation, selon la condition économique de l’étudiant étranger concerné.
L’engagement étant flexible, l’étudiant étranger serait toujours libre de verser ce qu’il doit et de quitter le Québec. Mais dans la mesure où il trouve un emploi local à la sortie de ses études, l’incitation sera forte de rester un an pour profiter du premier crédit fiscal. Et pourquoi pas du second, et du troisième…
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[1] Il y a aussi les objections fondées sur la fraude – qu’est-ce qui empêchera un étudiant de signer le contrat citoyen puis de prendre la poudre d’escampette – et de la dette – les étudiants en médecine s’endetteront davantage (comme ailleurs sur le continent) au prix fort chargé par les banques. Je propose de prendre ces deux problèmes en tandem, non sans noter au passage que le système actuel est également ouvert à la fraude. Cela dit, je crois normal que les étudiants qui empruntent pour payer leurs frais d’hébergement ou de voiture se tournent vers les institutions financières. Mais le paiement des frais de scolarité doit rester du ressort de l’État. C’est envers l’État que l’étudiant contracte sa dette, et l’État lui charge le taux d’intérêt, réduit, dont il bénéficie lui-même sur les marchés. La dette de l’étudiant est intégrée aux informations fiscales le concernant. Elle peut donc faire partie des accords fiscaux internationaux qui essaiment ces dernières années. Comme sa contravention pour excès de vitesse obtenue à New York poursuit maintenant le conducteur jusqu’à Rimouski, la dette fiscale contracté par le diplômé sera difficile (mais rien n’est impossible) à éviter.
Wednesday, October 12, 2011
Wednesday, September 28, 2011
Masters of camouflage
From Isabelle B. that I follow on Twitter @isabellebaron,
She took it from Science Friday.
Why another video of some interesting nature wonder... Because it's amazing.
Ok, good for a starting point. But they go further, all the way down to filming the skin of a live octopus so you can see the pixels changing color! Amazing !!
For once, not only a cool video but a cool video backed with scientific explanation.
... my bet is that we'll "see" this on a tank or a plane soon...
:-| and.. thx Isabelle
She took it from Science Friday.
Why another video of some interesting nature wonder... Because it's amazing.
Ok, good for a starting point. But they go further, all the way down to filming the skin of a live octopus so you can see the pixels changing color! Amazing !!
For once, not only a cool video but a cool video backed with scientific explanation.
... my bet is that we'll "see" this on a tank or a plane soon...
:-| and.. thx Isabelle
Monday, September 19, 2011
Re : Le renard et le corbeau
Il était encore une fois ...
Le renard et le corbeau.
Une pause, un sourire, un classique,
pour vos journées remplies,
de livrables sérieux.
Il Était Éncore Une Fois from Pascal Blais Animation Studio on Vimeo.
Venez procrastiner pour 1 min. 13 sec.
;-)
Thursday, September 01, 2011
Hans Rosling plea for free database access
I admit it's a bit serious, you might even add nerdy... but it's awesome for multiple reasons. First this presentation is packed with real valuable informations - anthropology - presented in a new, cool, dynamic way. Second the speaker, Hans Rosling, instead of being a geek praised only for his research, masters the delivery of this presentation in an efficient yet funny way! Finally, I'm stunned by the end message, the goal he wishes to achieve : Make the data available to everybody through free web tools; all this in order to kill myths with actual, factual, data. What !?? It's not already done !!! my God! When I put this in comparison with all the books and the painting once hidden in museum now accessible on the web, free, with Google's help, I support Hans' quest ! Free DATA !!!
Worth the 20 minutes you'll dedicate to this ;-)
Sit back, turn your brain on
If you wish to go further, digg into the Gapminder web site. It's a non-profit, web museum and it's filled with content ! Great !!
Friday, August 12, 2011
Acte 5 - Olivier Martineau - Les finissants de l'industrie de l'humour contre-attaquent
Olivier Martineau,
Écoute public
Shuut il dort
mmm
Conclusion : C'est clair qu'il y a de tout pour tous les goûts... et que derrière les tirades simples, beaucoup de travail est fait afin qu'elles fassent mouche. ;-)
Écoute public
Shuut il dort
mmm
Conclusion : C'est clair qu'il y a de tout pour tous les goûts... et que derrière les tirades simples, beaucoup de travail est fait afin qu'elles fassent mouche. ;-)
Wednesday, August 10, 2011
Monday, August 08, 2011
Acte 3 - Simon Leblanc - Les finissants de l'industrie de l'humour contre-attaquent
Simon Leblanc, un gars de Gaspésie qui me fait penser à Fred Pellerin ;-)
La piscine
La bine
humour facile ?
La piscine
La bine
humour facile ?
Saturday, August 06, 2011
Acte 2 - Etienne Dano - Les finissants de l'industrie de l'humour contre-attaquent
Étienne Dano,
Renversé par son monologue sur Subway
Interpelé par son monologue sur Carnior
Et franchement amusé par son dernier clip : "Douchebag"
... oups, il est aussi issu de la machine Juste pour Rire...
Renversé par son monologue sur Subway
Interpelé par son monologue sur Carnior
Et franchement amusé par son dernier clip : "Douchebag"
... oups, il est aussi issu de la machine Juste pour Rire...
Thursday, August 04, 2011
Acte 1 - François Bellefeuille - Les finissants de l'industrie de l'humour contre-attaquent
François Bellefeuille, un vétérinaire qui a viré en humoriste. Style bien à lui qui mérite d'être entendu ;-)
J'ai deux extraits phatiques...
T'sé !
J'ai deux extraits phatiques...
T'sé !
Tuesday, August 02, 2011
Prélude - Les finissants de l'école Nationale de l'humour contre-attaquent
Je m'en allais gentillement "poster" des clips humoristiques qui avaient attiré mon attention et détendus l'air ambiant, stagnant, de ma rate que... ma comparse de blog s'est permise un écrit pamphlétaire sur l'humour du peuple. "Humour anglais à l'honneur"
... mmm ... ça m'a piqué un peu car je fais parti du peuple, la plèbe, les jarrets noirs, les soumis, les chômeurs.
L'humour prend bien des déclinaisons. Que ce soit la comédie, la satyre, le burlesque, le pince sans rire, le situationnel, le stand-up, l'imitation, la caricature... bien mal avisé est celui qui, comme pour la musique, essaie de tout catégoriser par genre. Autant de genres, autant de publics récepteurs qui sont disposés, ou non, alors que le timing fait exploser la blague. Alors bien peu pour moi de tirades disjonctées classées dans une catégorie... une tirade sera disjonctée selon le récepteur, le public, qui l'écoute. Toute performance artistique nécessite un public disposé à faire éclore le rire. Rien n'est jamais certain, rien ne peu jamais être catégorisé, surtout pas à la hauteur du travail entier d'un artiste. Tout les artistes, tout genres confondus ont de bons et moins bons produits. Tout artiste, tout genre d'art confondu a un plus ou moins grand auditoire potentiellement réceptif à son style. ... et tout artiste offre de bonnes et moins bonnes performances.
... d'ailleurs moi je ne l'ai pas trouvé super drôle ce David irlandais, ...
Puis elle en remet, ma collègue de blog avec son "Phatique". Elle nous prend de haut le p'tit peuple et en plus... elle a raison car j'ai du aller voir dans le dictionnaire afin de vérifier le sens. Là j'étais insulté! Des artistes qui parlent pour ne rien dire... on parle pour ne rien dire lorsque personne ne nous écoute. Seulement. Si un public porte attention à ce que l'on dit, si un public nous laisse libre usage de la tribune qu'est une scène et un micro... nos paroles portent. Elles ont un sens. Un sens qui sera décodé et apprécié bien inégalement encore une fois... selon les expériences, état d'esprit et humeurs du public. C'est compliqué en somme. Ce n'est pas simple, surtout pas simplet.
Je demande que ma collègue de Blog se rétracte et qu'elle offre des excuses publiques à tous ces artistes qui travaillent d'arrache pied pour faire exploser à distance leur travail. Tous ces artistes qui mettent tant d'effort à faire exploser leurs blagues dans nos cordes vocales afin qu'elles résonnent dans nos têtes.
na.
Et pour bien faire, je vais pour la prochaine semaine au moins, à tous les 2 jours, poster des clips de ces artistes de la relève que j'ai jugé vraiment bons en ma qualité bien personnelle et bien imparfaite de public.
;-)
... mmm ... ça m'a piqué un peu car je fais parti du peuple, la plèbe, les jarrets noirs, les soumis, les chômeurs.
L'humour prend bien des déclinaisons. Que ce soit la comédie, la satyre, le burlesque, le pince sans rire, le situationnel, le stand-up, l'imitation, la caricature... bien mal avisé est celui qui, comme pour la musique, essaie de tout catégoriser par genre. Autant de genres, autant de publics récepteurs qui sont disposés, ou non, alors que le timing fait exploser la blague. Alors bien peu pour moi de tirades disjonctées classées dans une catégorie... une tirade sera disjonctée selon le récepteur, le public, qui l'écoute. Toute performance artistique nécessite un public disposé à faire éclore le rire. Rien n'est jamais certain, rien ne peu jamais être catégorisé, surtout pas à la hauteur du travail entier d'un artiste. Tout les artistes, tout genres confondus ont de bons et moins bons produits. Tout artiste, tout genre d'art confondu a un plus ou moins grand auditoire potentiellement réceptif à son style. ... et tout artiste offre de bonnes et moins bonnes performances.
... d'ailleurs moi je ne l'ai pas trouvé super drôle ce David irlandais, ...
Puis elle en remet, ma collègue de blog avec son "Phatique". Elle nous prend de haut le p'tit peuple et en plus... elle a raison car j'ai du aller voir dans le dictionnaire afin de vérifier le sens. Là j'étais insulté! Des artistes qui parlent pour ne rien dire... on parle pour ne rien dire lorsque personne ne nous écoute. Seulement. Si un public porte attention à ce que l'on dit, si un public nous laisse libre usage de la tribune qu'est une scène et un micro... nos paroles portent. Elles ont un sens. Un sens qui sera décodé et apprécié bien inégalement encore une fois... selon les expériences, état d'esprit et humeurs du public. C'est compliqué en somme. Ce n'est pas simple, surtout pas simplet.
Je demande que ma collègue de Blog se rétracte et qu'elle offre des excuses publiques à tous ces artistes qui travaillent d'arrache pied pour faire exploser à distance leur travail. Tous ces artistes qui mettent tant d'effort à faire exploser leurs blagues dans nos cordes vocales afin qu'elles résonnent dans nos têtes.
na.
Et pour bien faire, je vais pour la prochaine semaine au moins, à tous les 2 jours, poster des clips de ces artistes de la relève que j'ai jugé vraiment bons en ma qualité bien personnelle et bien imparfaite de public.
;-)
Thursday, July 28, 2011
Galimatias
Quel beau mot, rarement utilisé. Je l'ai retrouvé au détour d'un article fort sérieux sur la tuerie en Norvège.
Le mot puis l'article.
Selon le wiktionnaire, voici la petite histoire, l'étymologie du mot:
Le mot puis l'article.
Selon le wiktionnaire, voici la petite histoire, l'étymologie du mot:
L’origine exacte de ce mot est obscure; certains le rapportent à l’argot scolaire de la Renaissance humaniste et en font un composé où gallus (« coq ») désigne un étudiant participant aux discussions réglementaires, avec la terminaison grecque -mathia (« science »); d’autres le font dériver du grec byzantin κατὰ Ματθαῖον katà Matthaîon signifiant « selon Matthieu »; l’Évangile selon Matthieu était récité sur un ton de monotone psalmodie, d’où le sens de « discours, psalmodie ».
Une autre hypothèse est couramment avancée : jusqu’au XVIe siècle, dans les tribunaux, les plaidoiries se faisaient en latin. Ainsi, un jeune avocat défendant la cause de son client nommé « Matthias » et dont le coq importunait le voisinage le matin, se trompa en voulant dire « le coq de Matthias » (soit en latin gallus Matthiae). Or, il dit à la place « galli Matthias » (littéralement « le Matthias du coq ») ce qui provoqua inévitablement l’hilarité générale dans le tribunal. C’est cette bourde, restée fameuse, qui serait à l’origine de notre galimatias.
... et pour la signification
Nom commun galimatias /ga.li.ma.tja/ masculin
- Discours embrouillé et confus, qui semble dire quelque chose et ne dit rien.
- Tout ce qu’il dit, tout ce qu’il écrit n’est que galimatias.
- C’est un pur galimatias.
- Je n’entends rien à tout ce galimatias.
- Galimatias double ; galimatias que ne comprend ni celui qui le fait, ni celui qui l’écoute ou qui le lit.
- Qui songe à votre argent dont vous me faites un galimatias ? — (Molière, L'Avare ou l'École du mensonge, acte , scène)
L'article maintenant où Marc Simard exprime son opinion, ma foi fort importante,
Marc Simard L'auteur est professeur d'histoire au collège François-Xavier-Garneau, à Québec. |
Vendredi dernier, alors que les informations et les images en provenance de Norvège ont commencé à circuler sur le web et dans les médias, un sentiment de désespoir et d'impuissance m'a envahi, comme à chacune des tueries dont j'ai été témoin indirect depuis de nombreuses années. Pas seulement à cause de la démence du geste et de la souffrance des victimes et de leurs proches, mais aussi parce que je savais que nous aurions à subir collectivement un matraquage médiatique centré sur la personne du tueur avec photographies, témoignages et documents à l'appui.
Comme à chacune des fois précédentes, je me suis demandé pourquoi les médias fournissent autant de publicité gratuite à un déséquilibré dont c'est précisément une des motivations principales: faire parler de lui et de ses idées et voir sa face d'illuminé révélée au monde entier.
Un tel geste devrait être l'occasion pour les médias sérieux et responsables de s'interroger sur leurs pratiques en la matière, sur quatre points précis.
D'abord, il m'apparaît malsain de publier toutes les photos disponibles de l'halluciné, y compris celles où il endosse son uniforme d'opérette et où il brandit fièrement son arme. Pour une majorité de citoyens, ces images n'auront pas d'autre effet que de satisfaire leur curiosité (malsaine') ou de susciter une certaine répulsion. Mais elles alimenteront malheureusement les délires des psychopathes en herbe et susciteront vraisemblablement des vocations. Une photo passeport au maximum.
De même, pourquoi nommer le meurtrier' En effet, la simple publication de ses initiales et la mention de sa nationalité seraient largement suffisantes et le priveraient de la notoriété à laquelle il aspire.
De plus, pourquoi publier des extraits de son indigeste galimatias, qui n'a aucune valeur intellectuelle ou même historique' Un court résumé des motifs absurdes qu'il invoque dépasse déjà largement l'espace auquel l'indigence de sa pensée devrait lui donner droit.
Enfin, et c'est probablement le plus important, on devrait s'abstenir de ressusciter, à chaque massacre, les auteurs des hécatombes du passé en mentionnant leurs noms et en exhumant leurs photos des archives, où elles devraient se racornir à jamais. Ces bouchers ne sont pas des héros et encore moins des modèles. Qu'on n'ignore ni les gestes ni les victimes, mais qu'on relègue leurs auteurs aux oubliettes de l'histoire. C'est le châtiment le plus approprié (et d'une certaine façon le plus cruel) qu'on puisse leur infliger!
Les professionnels de l'information devraient centrer leur attention sur les témoignages, les réactions de la population, les analyses des spécialistes et les réponses des autorités. Et laisser aux chacals et aux bouffe-merde les divagations du détraqué et son entreprise d'autopromotion.
On rétorquera qu'il en va du droit du public à l'information, mais cet argument est un peu court. Qu'on me permette de douter que la photo d'un clown dans un costume d'Halloween constitue une information. Il ne s'agit pas de censure, mais de responsabilisation. Outre la concurrence des médias rivaux, la publication de toutes ces informations est-elle nécessaire ou même utile et n'est-elle pas, dans une certaine mesure, néfaste' Voilà la question.
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