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Wednesday, August 22, 2012

Pieuvre contre requin ! Vos paris ?

Trouvé au hasard d'une ballade du la toile,
pour mes enfants !
... c'est cool !

Lien National Geographics

Drake, encore, et le nombres de civilisations...



Drake,
Encore.
Et le nombre de civilisations dans la galaxie et l'Univers.

Pourquoi ?
Parce que mon frère est parti sur un trip "extra-terrestre" et que j'ai recommencé à fréquenter ces sites; avec un plaisir assumé.

Ce que j'ai déniché aujourd'hui était pas mal cool et graphique, alors je vous le partage.

Attention lorsque vous souhaitez changer des paramètres avec les "+" ou les "-", il faut laisser le "bouton" enfoncer pour que les hypothèses chiffrées soient changées.

Amusez-vous !!

Le lien vers le site de la BBC : -> Calculateur <-


Voici le LIEN vers mon post de 2009...

Mes résultats : Une dans la Voie Lactée, 76 Milliards dans l'U.  Ouf !

Monday, July 16, 2012

Bref, je publie en fou, partout.

Allo fidèles lectrices (toujours voulu ça, un p'tit plaisir interdit juste à moi ;-)
Je ne suis pas désolé d'avoir oublié ce blog pendant 7 semaines,
comme les 7 vies du chat qui est mort 2 fois.
Une par la charrue un matin de tempête,
l'autre par la porte, épaisse et lourde, swingnée trop fort.
Bon,
Où en étais-je.
Oui, je ne suis pas désolé.  Parce que je publie du contenu partout... ailleurs.
Là je suis désolé.  De ne pas vous l'avoir dit.
"Désolé"
Ok ?
Il faut me lire sur mon site d'entreprise : http://sebastienbarrette.com/fr/blogue
Il y a aussi le côté "anglais" que vous affectionnez tant, sans retenue mais avec une fausse gène quand un Pkist vous attrape : http://sebastienbarrette.com/en/blogue
bref, c'est un peu platte.
En plus j'essaie de maintenir www.textestapas.com au goût changeant du jour.  Je travaille sur un texte à propos de l'enlisement de mon paternel, ça promet.
J'ai deux compte twitter : @gestionbarrette et @peste_I
Quoique le 2e c'est VIP, privé, pour ceux qui veulent et que je veux qui me voient déconner.  Je ponctue la vie monotone de toutes ces choses que d'autres pensent tout bas en les écrivant tout haut, ou presque.
Oui,
Il fallait aussi que je laisse dormir un peu ce blog pour que mon site d'entreprise soit indexé avant celui-ci.
Avouez que c'est bizarre un peu quand on recherche un professionnel de tomber sur "Masturbation... " Ça brasse en dedans du comptable propret en vestion, il a déjà une petite tension... avant de lire "... Intellectuelle".
Zouf, tension partie.
post terminé.
pause terminée.
;-)

Thursday, May 31, 2012

Dany Laferrière

J'ai trop longtemps négligé Dany Laferrière.
Je le snobais un peu, beaucoup.
Mais depuis l'énigme du retour qui vogue en plein sur les tonalités d'écriture qui m'emballent,
je me plais à écouter ses enseignements, tournés si rondement en verbe.

Un exemple, tout récent, l'article "On ne devient pas écrivain" paru dans l'actualité de septembre 2011.

Lisez-le, ce n'est pas très long et c'est truffé de clin d'oeil poétiques façon D.Laferrière:

... et copié ici pour le préserver hors des archives:



«On ne devient pas écrivain»: les conseils de Dany Laferrière à un jeune écrivain

par Pierre Cayouette
16 Septembre 2011

L’un a émigré dans des circonstances tout à fait romanesques, il y a 35 ans. L’autre est simplement venu étudier en Amérique. Dany Laferrière prodigue, sans prétention, quelques conseils à un jeune auteur, Ryad Assani-Razaki.




« Je viens de quitter une dictature tropicale en folie et suis encore vaguement puceau quand j'arrive à Montréal, en plein été 1976. [...] Je ne suis pas un touriste de passage qui vient voir comment va le monde, comment vont les autres et ce qu'ils font sur la planète. Je suis ici pour de bon, que j'aime ça ou pas. »

Il faut lire ou relire Chronique de la dérive douce (VLB éditeur, 1994) pour mieux saisir la réalité de Dany Laferrière il y a 35 ans, du temps où il n'était qu'un métèque parmi d'autres et qu'il faisait mille petits métiers, lui qui venait tout juste de débarquer à Montréal, après avoir quitté Port-au-Prince précipitamment. L'un de ses amis journalistes avait été trouvé assassiné quelques jours plus tôt, la tête dans un sac, sur une place. Un autre de ses copains croupissait en prison. Dany Laferrière avait choisi de fuir, avec l'ambition de devenir écrivain. Il construit depuis une œuvre autobiographique de grande envergure, œuvre couronnée par de nombreux prix, dont le Médicis, pour L'énigme du retour, en 2009.

Ces jours-ci, Dany Laferrière met la touche finale à un nouveau titre qui paraîtra au Boréal en novembre, L'art presque perdu de ne rien faire, tout en potassant justement une version revue de Chronique de la dérive douce, qui paraîtra en France, chez Grasset, en janvier 2012. Il relit avec émotion ces petites proses qui racontent son arrivée au Québec, quelques jours après le début des Jeux olympiques - on voit partout le visage de Nadia Comaneci - et quelques mois avant les élections du 15 novembre, qui porteront le Parti québécois au pouvoir.

Ryad Assani-Razaki, lui, a émigré dans des circonstances beaucoup moins romanesques. Le jeune écrivain de 30 ans d'origine africaine a quitté son Bénin natal à 17 ans pour aller étudier en informatique en Caroline du Nord, aux États-Unis, avant de s'établir à Mont­réal. Consultant en informatique, il écrit entre deux contrats, à Montréal ou à Toronto. Son premier roman, La main d'Iman, lui a valu le prix Robert-Cliche 2011 du premier roman et paraît cet automne. Il a choisi le Québec et le Canada, dit-il, « parce que tout est à définir en ce pays. C'est une société modelable, qui n'est pas rigide comme la société américaine ».

Dans un café jouxtant le square Saint-Louis, là où il fit les quatre cents coups à son arrivée au Québec, Laferrière a accepté de jouer les Rainer Maria Rilke (auteur des célèbres Lettres à un jeune poète) et de donner, sans prétention, quelques conseils à Ryad Assani-Razaki et à tous les aspirants écrivains.

Avec sa faconde légendaire, Laferrière commence par une pirouette : « Si nous sommes en présence d'un véritable écrivain, il n'a pas besoin de conseils. Et s'il n'est pas bon, les conseils retarderont le moment où il s'en rendra compte. »

Selon l'auteur de L'énigme du retour, on peut apprendre à mieux écrire, comme on peut apprendre à mieux faire de la photo. « Mais on ne peut apprendre à devenir un écrivain. Être écrivain, c'est avoir un type bien particulier de présence au monde. C'est échapper à l'accélération du temps. C'est à la fois être en mouvement constant et être immobile, disponible, présent au présent. »


L'auteur de Tout bouge autour de moi appelle le lauréat du prix Robert-Cliche, Ryad Assani-Razaki, à se méfier du succès d'un premier livre. « Moi, après le succès de Comment faire l'amour avec un Nègre sans se fatiguer, j'ai dû quitter le Québec pour avoir la paix. Je me suis établi à Miami, de 1990 à 2002. Et là, j'ai pu écrire. »

« Écrire un livre, dit Laferrière, c'est faire de la longue et lente cuisson. Cela signifie qu'il faut parfois laisser reposer les ingrédients. C'est ce que j'appelle "le sommeil de l'écriture", et cela fait partie du processus de création. Quand on connaît le succès, tout s'accélère et on tombe dans la culture des grillades!  C'est un piège et il ne faut pas y céder. »

Connaître du succès, poursuit l'écrivain, c'est être aspiré par la conspiration du bruit. « Quand toute une ville vous dit que vous êtes bon et beau, il peut vous arriver d'y croire. Pour être un véritable écrivain, il faut être animé par quelque chose qui va au-delà de l'idée même de faire un livre, quelque chose de grand, quelque chose hors de soi. » Pour Laferrière, cette idée qui porte toute son œuvre pourrait se résumer ainsi : il est possible d'échapper à Duvalier.

Pour être écrivain, affirme Dany Laferrière, il faut lire. « Il faut lire comme un écrivain, c'est-à-dire en tentant de découvrir les petites passerelles, les petites ficelles utilisées par l'auteur. » Il faut aussi avoir de l'ambition, mais pas trop ! « Écrire ne doit pas être une tentative de dépassement de soi. »

Et la critique ? « La critique a droit à la parole une fois. Si tu as quelque chose dans le ventre, tu peux avoir la parole 30 ou 40 fois dans ta vie. Il ne faut pas s'émouvoir d'une mauvaise critique. Ou même d'une excellente. Il faut acquérir une sorte de vanité d'écrivain. Il n'y a que les nuits d'angoisse et d'encre qui comptent. La rencontre des sensibilités, la tienne et celle du lecteur. Le reste n'a que peu d'importance. On peut être imbuvable ou être adorable. On peut être invisible, comme Réjean Ducharme, ou grande gueule, comme Victor-Lévy Beaulieu. Toute morale reste à la surface. »

Les questions liées à l'identité et à l'immigration préoccupent les deux écrivains à divers degrés. « La main d'Iman, c'est l'histoire d'un rêve, celui que tout est plus beau ailleurs, dit Ryad Assani-Razaki. C'est beaucoup ce que j'entends dès que je rentre au Bénin. On m'écoute à peine et on me dit que tout est sans doute beaucoup plus beau ailleurs, au Canada ou aux États-Unis. Ce rêve, c'est le moteur de l'immigration. Quand on découvre la réalité, ça s'arrête. Le rêve prend fin. Quand on vit ailleurs, on se retrouve seul », dit-il.

Dany Laferrière porte un regard bien à lui sur ces questions. « J'ai bien ri quand j'ai vu les audiences de la commission Bouchard-Taylor. Déjà, au début des années 1980, du temps de mes errances au carré Saint-Louis, j'étais dans la modernité totale. Je lisais et je fréquentais Gaston Miron, Gérald Godin, Michel Tremblay et autres grands créateurs québécois. J'allais voir les grandes expositions au Musée des beaux-arts de Montréal. Ces gens-là qui souhaitaient "m'intégrer" à leur société, je ne les voyais pas au Musée des beaux-arts ou dans les librairies ! »

Friday, May 18, 2012

Go for launch !!

Space Shuttle getting ready for launch,
Time-lapsed movie.

... it's already history :-(

Saturday, May 12, 2012

Sensor size and image quality

L'été dernier je discutais avec un ami, photographe professionnel.
Je lui demandais de m'expliquer la différence entre un senseur "APS-C" et un "Full Frame" si les 2 produisaient une photo de 20 Mpixels.
Pour moi un pixel était un pixel, peut importe sa taille.
Lui m'expliquait qu'un "gros" pixel était mieux qu'un "petit".
Mais... je ne comprenais pas.
Ça m'est resté en tête... Puis je suis tombé sur cet article, TRÈS intéressant où la différence est expliquée:

Taille du capteur et qualité de l'image

Il avait raison !  ;-)  C'est instructif !   Vous souhaitez savoir qui c'est : Marc Dussault

et pour nourrir la discussion concernant les méga pixels :

Est-ce que plus de mega pixels c'est mieux ?


Je me permets de recopier ici l'article pour prévenir le cas, trop fréquent, où l'article est effacé du contenu libre du cyberespace.



Sensor Size and Image Quality

 013More...
When it comes to digital camera sensors, bigger is DEFINITELY better.
Instead of a sophisticated piece of electronics, think of a digital sensor for a moment as a collection of hollow cylinders arranged in a rectangular grid.
Also imagine - for the sake of simplicity - that the grid consists of 30 horizontal cylinders and 20 vertical ones for a total of 600 cylinders.
The purpose of each one of these cylinders is to gather light so that the light can be converted into an image.
First, let's place all of these cylinders in a rectangle that is limited in width to 120 pixels (I'm using pixels as a unit of measurement to avoid any references to inches vs. millimeters). At only 120 pixels wide, each cylinder can only measure 4 pixels across.
But if we expand the width of the rectangle that contains the cylinders to 240 pixels, then each cylinder can be twice as wide (8 pixels across). Increasing the surface area for the cylinders without increasing their number means that each cylinder can be physically larger.
4 Pixel Cylinders8 Pixel Cylinders
small sensorlarge sensor

Digital Sensors and Photosites

Instead of cylinders, digital camera sensors contain millions of individual light-gathering elements calledphotosites (where a photosite is like the cylinders in the example above).
When a manufacturer creates a camera with a larger sensor, they have two choices:
  1. They can keep the same number of megapixels as on a smaller sensor and increase the SIZE of each photosite
  2. They can keep the size of the photosites constant, and just cram MORE of them into the larger sensor (thereby increasing the megapixel count)
As I discuss on my page on megapixels, more megapixels are really only necessary if you want to make giant prints. Having more megapixels does NOT make your photos look better.
But why would a manufacter choose to increase the size of the photosites rather than upping the megapixel count?
Once you know the answer, the real benefit of larger sensors becomes apparent: larger photosites DO capture images with higher quality, especially at high ISO settings.
Large photosites produce less noise at high ISO settings, while small photosites produce a ton of noise even at relatively low ISO settings.
Take a look at these two photos.
Compact Camera (Small Sensor)Digital SLR (Large Sensor)
small sensor noiselarge sensor noise
The photo on the left was captured with a compact camera with a small sensor at ISO 800. Notice the level of speckling - also called image noise - that is visible. The photo on the right was captured with a digital SLR with a large sensor at ISO 800.
Even though the ISO value is the same for both photos, the larger sensor in the DSLR produces less noise.

Sensor Sizes - From Compact to DSLR

Now that you know that the size of a digital sensor can have an impact on the quality of your photos, let's take a look at the different options that are available to you.
There are currently five main sensor sizes in digital cameras:
TypeDimensionsDescription
Compact8.8 x 6.6mmThis is the type of sensor that's used in many compact digital cameras.
Micro 4/3rds17.3 x 13mmThis sensor is used in mirrorless digital SLRs made by Panasonic and Olympus.
4/3rds18 x 13.5mmAll Olympus digital SLR cameras include this size sensor.
APS-C23.7 x 15.7mmThis is the most common sensor size in digital SLR cameras, and is also used in some mirrorless DSLRs.
Full Frame36 x 24mmUsed in high-end digital SLRs, this sensor is the same size as a frame of 35mm film.
Since just looking at the numbers is not enough to see the difference in size, the following diagram illustrates the differences (note: these are not the actual sizes of the sensors, but the relative proportions are correct). Since 4/3 and micro 4/3 sensors are so close in size, I have not included regular 4/3 in the diagram.
digital sensor sizes
Remember: the larger the sensor, the less noise you get at high ISO settings. Put another way, you get BETTER image quality across all ISO values when you use a camera with a larger sensor.

Bottom Line

The reason that mirrorless DSLR cameras are appealing is because on the outside they have the same size and shape as a compact camera, but on the inside they're hiding sensors that are significantly larger.
This means that you don't need to lug around a giant camera if you want to capture higher-quality photos. It's especially nice to know that you can take pictures in relatively dim light without having to compromise image quality too much.
Great image quality in a small, light package — it's the best of two worlds.

Wednesday, May 02, 2012

Grève étudiante au Québec

Encore une fois, je demeure divisé.

J'ai publié un post récemment à ce sujet.

Ce matin ma position est :
"Le mouvement étudiant a gagné suffisamment de point alors que le gouvernement bonifie les bourses, les prêts, les modalités de remboursement et la gouvernance des universités; rentrez en classe !"  

La reprise du mouvement par un paquet d'autres organismes aux agendas bien loin de l'accessibilité aux études m'exaspère.

Voici trois éditoriaux que j'ai apprécié dernièrement.  Dans un sens comme dans l'autre.

Marie-Christine Bernard : "Vouloir régler le conflit étudiant par "l'argumentum ad populum"", 1er mai 2012, La Presse

Lysiane Gagnon : "La grève des ados", 28 avril 2012, La Presse

Mario Roy : "Gouverner", 28 avril 2012, La Presse

Je sais, je lis trop d'un seul médium de droite... mais bon, les minutes sont souvent comptées.

Les articles sont reproduits ci-bas:

Vouloir régler le conflit étudiant par "l'argumentum ad populum"


L'un des procédés rhétoriques favoris de nos dirigeants par rapport au conflit étudiant est l'appel à la majorité. « La majorité des étudiants du Québec suivent leurs cours », martèle la ministre de l'Éducation. Ceci devrait suffire à convaincre les gens que ces jeunes qui demandent une éducation supérieure accessible à tous ne représentent pas la population. Que la population se fout pas mal d'être moins instruite et plus endettée. Qu'elle est du bord du pouvoir.
Or, ce type d'argument n'est rien d'autre qu'un sophisme: argumentum ad populum. Rappelons-nous du fameux « On est six millions, faut se parler » qui vendait de la bière. Montrez-moi donc, madame Beauchamp, tous ces gens dont vous prétendez être la voix, montrez-nous-les, faites-nous-les entendre. Tous de votre bord, vraiment ?

Si, dans le passé, les porte-étendards des changements sociaux s'étaient laissés arrêter par votre argumentaire, vous ne vaudriez pas grand-chose aujourd'hui.

Voyons voir:

- Les 5 et 6 octobre 1789, 3000 femmes marchent sur Versailles. La France comptait alors environ 26 millions d'habitants. Une poignée de mégères, donc, hurlant pour du pain, qu'on a bien tenté de faire taire en les bourrant de brioche. Pourtant, les 60 millions de Français d'aujourd'hui sont bien fiers de ce mouvement d'indignation qui a mené à la République.

- Entre 1876 et 1918, quelques milliers de femmes britanniques ont milité pour le droit de vote. L'Angleterre comptait 40 millions de personnes. On les a bafouées. Intimidées. Ridiculisées. Au nom du plus grand nombre, oui madame, cette majorité que vous qualifiez de raisonnable.

- En 1918, quelques centaines de milliers de personnes appuyaient Gandhi qui voulait faire de l'Inde, sans violence, un pays indépendant. Est-ce que cette minorité ne représentait pas les 251 780 millions d'Indiens d'alors ? Ceux qui ne faisaient pas la grève de la faim étaient d'accord pour demeurer un peuple soumis, traité en sous-citoyen ?

- En 1944, on comptait entre 300 000 et 500 000 résistants en France occupée. Les 40 millions de Français qui n'étaient pas dans le maquis, ils voulaient rester sous la houlette nazie, vous croyez ?

- En 1963, les États-Unis comptaient 160 millions d'habitants. Le 28 août, 250 000 personnes se réunissaient devant le Capitole pour demander que les Noirs aient les mêmes droits que les Blancs. Est-ce que la majorité silencieuse était vraiment du côté des lyncheurs du Mississippi ?

- En 1964, ici, le rapport Parent débouchera sur la démocratisation de l'éducation, les cégeps, les Universités du Québec. Ce rapport montrait la nécessité, pour le bien commun, d'un enseignement supérieur accessible à tous. Combien de membres comptait cette commission ? Sept. Est-ce que la majorité silencieuse était présente lors des débats ? Non. Est-ce que la majorité silencieuse a profité des retombées du rapport Parent ? Oui.

Voilà pour l'histoire. J'aurais pu continuer.

Maintenant, entre 100 000 et 200 000 étudiants sur environ 500 000 sont en grève et demandent que les droits de scolarité des universités n'augmentent pas, pour assurer l'accessibilité aux études supérieures. Sommes-nous huit millions à vouloir qu'ils se taisent et retournent sur les bancs d'école ? Et ceux qui suivent leurs cours et dont le nombre augmente à coups d'injonctions, sont-ils tous de votre bord, madame ? Vous êtes certaine ?

La démocratie fonctionne ainsi. La majorité silencieuse finit par emboîter le pas de ceux qui, à contre-courant, à contre-confort, à contre-indifférence, portent dans la rue les combats sociaux. La résistance est l'affaire de la minorité qui a le courage de l'endosser.

Lorsque vous savourez votre pouvoir, madame, j'espère que vous vous souvenez de ces gens qu'on a méprisés comme votre gouvernement le fait des étudiants, et dont la lutte vous a conduite où vous êtes.

L'auteure est écrivaine plusieurs fois primée (France-Québec 2009 entre autres) et professeure de littérature au collégial.



La grève des ados



Alors, la grève étudiante à l'école primaire, c'est pour quand?

Je plaisante, mais à peine. Cette semaine, quatre écoles secondaires de la Commission scolaire de Montréal ont fermé leurs portes à la suite d'un «vote de grève» pris par les élèves - des ados dont les plus jeunes ont 12 ans!

Que les ados veuillent se donner trois jours de congé pour aller courir dans la rue avec les grands, ma foi, cela se comprend. Un carré rouge, c'est plus excitant qu'une dictée. Ce qui est extrêmement dérangeant, c'est que tout cela s'est fait avec la complicité des autorités scolaires.

Le directeur de l'école François-Joseph Perreault se dit «fier» de ses élèves, pendant qu'une enseignante se pâme devant leur ligne de piquetage: «une belle action!», s'exclame-t-elle.

La Commission scolaire de Montréal a déclaré qu'elle respecte «l'expression démocratique des points de vue» de ses élèves. Sur les sites web des écoles fermées pour cause de piquetage, le message aux parents de la CSDM est annoncé d'une manière presque militante: en lettres blanches sur un rectangle rouge!

Les écoles de la CSDM, qui affichent, faut-il le rappeler, un taux de décrochage alarmant de l'ordre de 30%, n'avaient qu'un devoir, et un seul: forcer les élèves que la société leur a confiés à rester en classe.

C'est bien le comble de l'irresponsabilité que de laisser des enfants qui n'ont pas le droit de vote, ni celui d'acheter des cigarettes ou de l'alcool, se fourvoyer dans des manifs houleuses et possiblement violentes, et dans un débat politique dont on ne leur a même pas exposé les deux côtés, si l'on en juge par l'adhésion aveugle des syndicats enseignants au mouvement de boycott. Cela s'appelle soit de la négligence, soit de l'endoctrinement.

Bien sûr, les «votes de grève» ont été pris à main levée, avec les résultats prévisibles. On ne peut que deviner la solitude de l'ado qui aurait osé faire entendre une voix dissidente.

On ne peut pas aller plus loin dans la démission des autorités face au culte de l'enfant-roi et dans la caricature du syndicalisme, cette grande tradition que les «grévistes» étudiants travestissent allègrement.

Le plus désolant, c'est de voir les dirigeants de la CSN, une centrale dont la pierre d'assise a toujours été la démocratie syndicale et le respect de la base, applaudir aux déviations du mouvement de boycott.

La plupart des votes, dans les cégeps et les universités, ont été pris à main levée: c'est la voie royale vers l'intimidation des dissidents. Je ne sais pas comment les débats sont menés dans chacune des assemblées étudiantes, mais je serais étonnée qu'ils le soient en fonction du code Morin, ce fameux code de procédure qui est la bible de tout délégué syndical CSN et qui assure, en autant que la chose est humainement possible dans des atmosphères survoltées, la qualité démocratique des assemblées délibérantes.

Rappel des règles en cours dans les syndicats CSN: une assemblée ne peut se tenir que si elle regroupe un nombre minimal de membres cotisants (il faut le «quorum»). Le président de l'assemblée ne participe pas au débat. La question préalable, lorsqu'un membre souhaite clore un débat pour qu'on passe au vote sur la proposition, doit être acceptée par le président, lequel refuse s'il considère qu'il faut laisser plus de gens s'exprimer, et elle doit ensuite être votée par les deux tiers de l'assemblée.

Tout vote de grève se tient au scrutin secret. Plus encore, sur n'importe quelle proposition, un seul membre peut exiger la tenue d'un vote secret.


Gouverner



Un gouvernement démocratiquement élu a le mandat de gouverner, ce qui consiste à prendre des décisions et à les faire respecter.

Sauf dans des circonstances extrêmes, inconnues au Québec, l'opposition violente à ces décisions n'est ni légale ni légitime. La persistance dans le désaccord, elle, l'est parfaitement. Et elle peut s'employer à provoquer la défaite du gouvernement au prochain appel aux urnes.

Pardon pour ce fastidieux rappel de quelques évidences perdues dans le rouge peinturluré et le verre fracassé par la violence de la rue. Mais il faut ce qu'il faut.

D'une part, la juste perception de la réalité a été la première victime de l'agitation étudiante. D'autre part, le gouvernement Charest n'est pas réputé pour ses décisions judicieuses ou sa constance dans leur application. De sorte que, si on ajoute l'odeur de scandale flottant autour de lui, il n'est plus dans une bonne position pour se faire respecter. Malgré cela, son devoir est de continuer à gouverner.

Jusqu'aux prochaines élections.

***

Tenir la barre d'une société avancée est devenu, en exagérant à peine, une entreprise... vouée à l'échec. Car un gouvernement est utile dans la mesure où il est capable de faire les choix nécessaires même lorsqu'ils sont impopulaires. Ce qui est proche de l'utopie.

Tout conspire en effet contre un «bon» gouvernement.

D'abord, plus de 40% des électeurs québécois ne paient pas d'impôt sur le revenu, le moyen le plus voyant et le plus souffrant pour le citoyen de nourrir la caisse de l'État. Cela signifie que près de la moitié de la population soutiendra de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux. Cette dynamique est irrépressible et immuable.

Ceci entraîne cela: il est sur le long terme impossible, non seulement de réduire la taille de l'État, mais de maîtriser sa croissance. C'est une recette pour la catastrophe. Laquelle, ironiquement, déferlera sur ceux qui exigent aujourd'hui dans le bruit et la fureur qu'il croisse encore. Une pression dans le même sens est en outre exercée par de puissants lobbies, ceux des grandes entreprises et ceux des «causes» organisées. Ainsi que par la mécanique interne d'un État moins gouverné par les élus que par ses mandarins, dont le premier souci est de croître et de se reproduire.

S'ajoutent à ce portrait de l'enfer le clientélisme, le gaspillage, la corruption, des maux auxquels aucun gouvernement n'échappe. Les meilleurs les contiennent dans des limites supportables. Les pires sombrent corps et biens.

Tout cela sans parler du fait que la plus timide tentative de l'État de favoriser la création de la richesse est accueillie par les invectives et les huées...

La politique est l'art du possible, veut l'adage. Or, aujourd'hui, gouverner consiste plutôt à se bagarrer avec l'impossible en sachant à l'avance qu'on ne gagnera pas.



Friday, April 20, 2012

Google Ngram

J'ai été curieux en lisant ceci :




Je me suis rendu compte que Google avait un outil pour effectuer des recherche dans sa titanesque librarie de livres numérisés.

Voyez ceci : 10 graphiques intéressants

J'ai commencé à m'amuser en recherchant "énergie renouvelable"

Puis j'ai cherché les mots : "Canada" et "Québec" dans tout les livres de langue française de 1800 à 2000... le graphique est intéressant : GraphFr
Mais il le devient encore plus si vous faites une recherche dans les livres de langue anglaise !! GraphEn

Amusez-vous !!

Thursday, April 12, 2012

Great White Shark Fights Orca Killer Whale



Who would have thought so !?

Wonder why the others Great White fled, watch theses videos:

Explanations start at the end of this clip:



To be continued in this clip:

Sunday, April 08, 2012

Turpitude

Turpitude
 Nom commun

turpitude /tyʁ.pi.tyd/ féminin
Ignominie qui résulte de quelque action honteuse.

Quelles causes profondes, quelles turpitudes amenèrent donc l'annihilation de ce qui est une riante bourgade ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde. Le problème de la natalité -1931)
Ensemble d'actions honteuses, d'écrits ou de paroles ignobles

Révéler les turpitudes de quelqu’un.
Cette pièce, ce roman est une turpitude.
Sa conduite à l’égard de son bienfaiteur est une turpitude.
Lorsque je me rends à un rendez-vous clandestin, il me semble que tous les gens que je croise sont au courant de mes turpitudes et me regardent comme si j'allais commettre un crime. — (Pierre Daninos, Enfer conjugal, in Daninoscope, 1963)


Comme dans l'article de Jean-François Lisée sur l'échec de francisation de la BNC :

Pourquoi la Banque Nationale échoue au français 101

from Le blogue de Jean-François Lisée by Jean-François Lisée



Deux étages de la grande tour de la Banque Nationale, en plein coeur du Vieux Montréal, sont une zone protégée. Une zone Speak English.

L’établissement de cette zone illustre à merveille ce qui peut se passer lorsque la loi 101 ne s’applique pas — et elle ne s’applique pas à 10% des salariés québécois, dont ceux des banques.

Le premier geste interdit par la loi 101 — mais pas par la loi canadienne qui régit les banques — est d’embaucher comme cadre supérieur un unilingue anglais qui impose, par sa déficience linguistique, un environnement de travail en anglais.

Qui oblige donc des francophones montréalais à travailler en anglais. C’est ce qui s’est produit lorsque les dirigeants francophones de la Banque nationale ont jugé en 2007 que les compétence en gestion technologique de John B. Cieslak, devenu premier vice-président des technologies de l’information, primaient sur son incapacité à parler français.

Un peu comme Stephen Harper avec le nouveau vérificateur-général. Non, pas un peu. Exactement.

Un engrenage

Selon les employés qui se confient à Francis Vailles, de La Presse, Cieslak a non seulement imposé l’anglais dans toutes les communications le concernant dans sa division, mais il a embauché, en anglais seulement, de nouveaux adjoints dont plusieurs sont unilingues. Puis il a modifié en 2009 la langue de l’interaction, constante, avec IBM, pour passer à l’anglais (alors que pour un service similaire, Desjardins transige avec IBM en français).

La Banque a donc créé, pour un programme essentiel d’informatisation de ses services et de sa gestion, une division anglophone en son sein dont il est désormais très difficile — et très couteux — de sortir.

Le président Louis Vachon défendait ce choix vendredi dans La Presse:


«Notre modèle d’affaires est très centralisé. On doit servir nos clients hors Québec et internationaux à partir de Montréal. On a créé ces emplois-là à Montréal. Oui, ça se passe en partie en anglais, mais on ne va pas s’excuser d’avoir créé 500 emplois à Montréal! D’autres groupes ont plutôt des filiales à Toronto. Je ne suis pas sûr que Montréal soit gagnant de cette façon».

M. Vachon dit ici une chose très importante. Puisque nos entreprises sont en interaction avec l’étranger, nous devons assumer l’interface linguistique. C’est absolument indéniable.

Mais il dit autre chose. Il dit que malgré le fait que Montréal soit la ville la plus bilingue — et la plus trilingue — sur le continent; malgré le fait qu’on y trouve 80% des cadres et des ingénieurs qui sont bilingues, il serait impossible de parler en français entre nous, sur ces deux étages, puis de parler anglais avec les clients et partenaires anglophones, français avec les francophones, espagnol avec les hispanophones. Non, suggère-t-il, notre interaction avec le monde anglophone doit passer par un environnement de travail partiellement anglophone ici même.

Ceux qui ont délocalisé ces fonctions à Toronto (ou tous les coûts sont plus élevés et où l’unilinguisme règne) auraient fait des économies ? J’ose une autre hypothèse: les unilingues anglais préfèrent transiger avec les unilingues anglais. Le cas Cieslak en est la parfaite illustration. Si les institutions francophones, comme la Banque Nationale, ne choisissent pas systématiquement, pour ces fonctions où s’exerce l’interface linguistique, le meilleur candidat bilingue, l’engrenage de l’anglicisation s’installe.

Finalement, M. Vachon plaide sa propre turpitude. Parce qu’il a laissé s’installer un département anglophone pendant quatre ans, il juge extrêmement difficile d’y réinstaurer le français. C’est pourtant ce qu’il doit faire. Le pot a été cassé par la direction de la banque. C’est à elle de le réparer… ou d’en trouver un nouveau.

Patience et fermeté

Doit-on se confiner au seul bassin de recrutement local, pour des postes où on cherche, parfois, une compétence acquise ailleurs ? Non. Voici ce que dit la politique linguistique de l’Université de Montréal (transparence totale: mon employeur).


dans le cadre du renouvellement du corps professoral, alors que l’Université intensifie, dans toutes les disciplines, le recrutement des meilleurs spécialistes dans le monde, elle s’assure que les professeurs qu’elle recrute à l’extérieur du Québec qui ne posséderaient pas une connaissance de la langue française appropriée à leur fonction satisfassent pleinement à cette exigence dans les délais prescrits à l’embauche, sous peine de ne pas voir renouveler leur engagement.

Le délai est de trois ans. L’Université offre des cours à ses recrues..

La “Chasse à l’anglais” et la Chasse au français

M. Vachon expliquait vendredi dernier qu’il ne ferait pas “la chasse à l’anglais”. Cependant il a laissé son cadre John Cieslak faire la chasse au français, sans le moindre frein, depuis maintenant quatre ans.

Ce lundi, le directeur principal des affaires publiques à la BN, Claude Breton, a déclaré au Devoir : “À la Banque, on marche avec le dialogue et non la contrainte.” Il justifiait ainsi la décision de la Banque “d’encourager” Cieslak à apprendre le français, alors qu’à la Caisse de dépôt les unilingues ont été sommés de prendre immédiatement une immersion francophone.

Mais notez bien les deux poids et les deux mesures. La Banque nationale vient de contraindre, pendant quatre ans, une partie de ses employés à parler anglais avec leur supérieur. Donc, la contrainte y est de mise. C’est seulement envers l’unilingue anglais qu’on n’impose pas la contrainte.

«Quand des employés se sentent obligés de parler à des journalistes pour régler un problème et qu’ils parlent d’un climat de peur, ça m’interpelle comme gestionnaire. On se re-questionne à l’interne», disait Louis Vachon à La Presse vendredi.

Mais pourquoi ces employés ont-ils parlé aux journalistes ? Parce qu’ils ne pouvaient pas se tourner vers le comité de francisation de l’entreprise, elle n’en a pas. De même, ils ne pouvaient pas déposer une plainte à l’Office québécois de la langue française, car la loi 101 ne s’applique pas aux banques.

Et ne vous faites aucune illusion, même si le parlement canadien adoptait (ce qui est inconcevable) le projet de loi du NPD sur le français au travail au Québec, les employés de la BN n’aurait aucune façon d’obliger la banque à modifier son comportement. Le projet NPD n’a pas la moindre dent.

Ce qu’il faut, au Québec, c’est la loi 101 pour tous. Rien de moins.

Tuesday, April 03, 2012

Le circuit électrique



C'est parti !!!

Trouvez votre borne ;-)

... et bientôt achetez votre véhicule complètement électrique.


Tuesday, March 27, 2012

Kony 2012


J'ai éludé le phénomène un temps car je le snobais.
"Encore un "super" clip viral..." pensais-je.
Mais...  j'ai "cliqué", ...déjà un bras dans le tordeur.
Puis... après quelques secondes, ils ont réussi à me captiver.
Pour finalement toucher mon coeur et ma bourse.
Bravo !


KONY 2012 from INVISIBLE CHILDREN on Vimeo.


Sommaire exécutif:
"On s'unit pour faire pression,
Sur les décideurs et influents
Afin que l'on s'occupe d'un projet
pendant 26ans jugé
non prioritaire.
Arrètons Joseph Kony!

C'est maintenant que ça se passe.
Pour une fois que l'on est déterminé!"

Plus ici



Thursday, March 22, 2012

Angry Birds in Space


Awesome game, very addictive !  Now coming into "space" effect format ;-)  Welcome the planetary gravity, it sure will add some spice to the shooting.

in the embeded video, don't miss out the last part with the game footage !



... it know it's geek (I am)
... I also know that I've been used in a viral ad campain ... so be it !

Wednesday, March 14, 2012

Frais de scolarité au Québec - Encore !

11 novembre 2011,
Jean-François Lisée écrivait un excellent texte d'opinion sur les frais de scolarité.
L'article en question
Je crois qu'il devrait être relu par les acteurs du présent conflit, étudiant et gouvernement... ainsi que les directions d'université, oubliés du débats actuel.

Je ne suis ni pour les étudiants, ni pour le gouvernement. Je crois que les deux positions ont des faiblesses et je crois qu'une solution au centre permettrait de régler la situation. Il est temps qu'un vrai débat s'organise autour du financement des droits de scolarité afin d'aller au fond des choses et trouver des solutions permanentes. Encore une fois, un exercice de conciliation à priori plutôt qu'à postériori aurait été nettement plus gagnant, ne serait-ce qu'au niveau de l'image publique.

Par exemple:

  • L'article de Jean-François Lisée qui expose une méthode pour sécuriser l'investissement dans la formation des étudiants;
  • La mise en place d'indicateurs pour déterminer l'efficacité avec laquelle sont investis les deniers publics : Nombre de diplômés produits, taux de réussite des finissants à des tests nationaux et internationaux, quantité et qualité des publications de recherche, notoriété internationale, optimisation de l'utilisation des locaux et empreinte écologique;
  • Retrait du financement des universités basé sur la quantité d'étudiants inscrits et gestion de la compétition interuniversitaire et la création de nouveaux campus satellites;
  • Évaluation de la hausse d'impôt des particuliers et des entreprises pour financer les universités. Nombreux sont les gens se disant en faveur de la grève étudiante, mais qu'arrivera-t-il si le gouvernement annonce une augmentation des impôts? Nous ne le savons que trop bien ;-)
  • Indexation des frais de scolarité pleinement arrimés au taux d'inflation et abolition des "frais d'administration", taxes déguisées. 


 Qu'en pensez-vous ?

Wednesday, March 07, 2012

Bullfrog power

Or... how to convert a electricity grid that uses fossil fuel into an electricity grid that uses green renewable energy.



Not available in Quebec... I guess Hydro-Quebec monopoly will never allow for this king of business to grow here.  Even though an HQ representative would argue that they develop numerous green energy projects, they will never be able to match the power of community involvement if this business model flies.  A bunch of individuals willing to pay more for green energy will sure create a greater impact than government funded projects.  Anyway, I still believe - until someone proves me wrong - that in Canada, Quebec leads the pack in green energy conversion.

Their site


Wednesday, February 29, 2012

Yosemite HD

Partagé par S.Hinse,
Mettez le tout plein écran !


Yosemite HD from Project Yosemite on Vimeo.

Tuesday, February 21, 2012

Dunces

As found is this quote :


Jonathan Swift :
"When a true genius appears in this world, you may know him by this sign, that the dunces are all in confederacy against him."



I wondered what "Dunces" meant :


Etymology: Eponymous, from John Duns Scotus, who was ironically a well-known Scottish thinker. His followers, however, opposed the philosophers of the Renaissance, and thus "dunce" was first used to describe someone rejecting new knowledge in 1530; later, any stupid person.[1]

Noun dunce (plural dunces)
Definition : One backward in book learning; a child or other person dull or weak in intellect; a dullard; a dolt.

Wednesday, February 15, 2012

Playing for change

It sneaked in my inbox through a usual mail chain.
I almost deleted it right away...
But, I found few minutes to spare.  My "smoke break" for non smokers.

The voices, the music are soo deep, with soo many harmonics and an astonishing interpretation.  It freshens up this classic :


Stand By Me | Playing For Change from Playing For Change on Vimeo.


Then, I wonder what is was all about.  And did my little research.  I found this amazing org, putting forward real projects with a great web 2.0 mediatic spin.
The Playing for change foundation is dedicated to connecting the world through music by providing resources to musicians and their communities around the world.
Look at one of their latest achievement and pay attention to the emotion of the "visitors" on site ;-)


The Change is Here from Playing For Change on Vimeo.


... One more before you go back to work!...
I'm amazed by their perfect mix of worldwide spread music styles, instruments, signers.
The followin clip, to celebrate the Earth's 7 billion people is worth watching too :


United | Playing For Change from Playing For Change on Vimeo.


http://playingforchange.com/

http://playingforchange.org/
Donate !
And then, scroll to the bottom to keep in touch and/or follow them !

Tuesday, January 17, 2012

3 Excellents Articles !

C'est génial pour un début d'année !
Trois bons articles lus avec un café fumant ;-)
Handicap, Transfuge politique et Lobyisme privé.

Le premier de Stéphane Laporte : Handicapé, publié le 14 janvier
Le principal handicap d'une personne handicapée, ce n'est pas de ne pas marcher, de ne pas voir, de ne pas entendre ou de ne pas parler, c'est de ne pas compter.

Le second d'Yves Boivert : Les idées politiques, publié le 17 janvier
Quand Lucien Bouchard quitte un poste de ministre pour siéger comme indépendant et ensuite fonder un parti, il ne choisit pas la facilité. C'est plus impressionnant qu'une Lise Saint-Denis, élue depuis sept mois députée NPD, qui nous dit qu'elle «réfléchit depuis six mois» à devenir libérale...
Le dernier de Stéphane Lagacé : J'espère que c'est payant, Mme Normandeau, publié le 17 janvier
[...] pour quelqu'un qui nous a fait la morale sur cette calamité qu'est le désenchantement de la population vis-à-vis des politiciens, disons que Mme Normandeau a fait un choix de carrière malodorant comme une flatulence de Holstein.
... délicieux mais il faut connaître le contexte et les références à la défense des Gaz de Schiste de Mme Normandeau.  Des explications ici avant que ce ne soit archivé.



Évidemment, puisque tout ceci à tendance à disparaître au gré des demies-vies d'électron, j'ai recopié le tout ici...


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Handicapé / Stéphane Laporte / 14 janvier 2012
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Handicapé. C'est un mot que je n'ai jamais accepté. C'est un mot qui m'a toujours fait mal, qui m'a toujours fermé. Pourtant, quand les gens me croisent dans la rue, c'est sûrement le premier mot qui leur vient en tête. Sans méchanceté. Tout simplement parce que, pour eux, c'est ce que je suis. Une personne qui a de la misère à marcher. Une personne en fauteuil roulant. Une personne handicapée.
Je m'en fous. J'ai toujours refusé de me nommer ainsi. Pourquoi réduire une personne à ce qu'elle ne peut accomplir, alors qu'il y a tant de choses qu'elle peut faire?


Le corps humain est bien fait. Nos yeux sont tournés vers les autres, pas vers nous. Si bien que mon handicap, je suis la personne qui le voit le moins. Bien sûr, parfois il m'arrête, il me bloque. Et ce n'est que dans ces moments que je me sens limité. Le reste du temps, je me prends pour Superman, comme vous tous.


Je hais tellement le mot handicapé que, sur ma voiture, il n'y a pas de vignettes de handicapé. Et je paie l'amende quand je me gare dans les endroits réservés.


Petit, j'ai décidé que je n'allais pas laisser ce mot m'isoler, m'embarrer. Ma mère a convaincu la directrice de m'accepter à l'école des enfants normaux. Et j'ai fait ma place, avec les autres, comme les autres. Évidemment, j'étais le plus poche au ballon chasseur mais, au moins, j'étais. Et quand les enfants me demandaient ce que j'avais aux jambes, je répondais: des pantalons.


Je ne parlais jamais de mon handicap. Ni à ma famille, ni à mes amis, ni à mes blondes. À personne. Était-ce du déni? Peut-être, il y avait de ça. Pour moi, c'était la meilleure façon d'imposer tout ce que j'étais d'autre que cette erreur de la nature. C'était la meilleure façon de ne pas me laisser réduire à ça.


Savez-vous à qui j'ai parlé de mon handicap pour la première fois? C'est à vous, chers lecteurs. Parce que lorsqu'on a le privilège de chroniquer dans un journal, il faut écrire franc, il faut écrire net. Quand on a la prétention de révéler des vérités, il faut d'abord révéler la sienne. Même la partie qui ne nous plaît pas. J'ai brisé mon tabou comme on brise le silence. Pour me rapprocher de vous. Avec ma façon particulière d'avancer.


Je vous en remercie. Je crois qu'en me rapprochant de vous, je me suis rapproché de moi aussi.


Bien que j'aie traité de mon infirmité à quelques reprises dans ces pages, je n'en ai jamais parlé ailleurs, sauf à de très rares occasions. Seule l'écriture permet les nuances et les délicatesses nécessaires aux révélations de l'intime. Dans la vraie vie, je changeais de sujet parce que le mot handicapé sonnait toujours aussi dur à mon coeur. Et surtout, parce que je n'en avais pas besoin. Tout simplement.


Récemment, j'ai compris que les autres en avaient peut-être besoin. Je suis un magané chanceux. Je suis sorti pas si poqué que ça de mon accouchement difficile. J'ai eu des parents qui m'ont donné confiance en moi. Et j'ai rencontré des gens, tout au long de ma vie, qui m'ont permis de faire ce que j'aime. Toutes les personnes différentes ne sont pas aussi gâtées que moi.


Voilà pourquoi, avant Noël, lorsque l'Office des personnes handicapées m'a demandé de devenir porte-parole de la remise des prix À part entière, j'ai dit oui. Toute ma vie, j'ai fui le mot handicapé, et voilà que je vais devoir l'assumer. Ça vaut la peine. La cause est beaucoup plus importante que mon orgueil.


Le prix À part entière récompense les individus, les entreprises et les organismes qui font des gestes significatifs pour faire progresser la participation sociale des personnes handicapées. Parce que le miracle, il est là. Le principal handicap d'une personne handicapée, ce n'est pas de ne pas marcher, de ne pas voir, de ne pas entendre ou de ne pas parler, c'est de ne pas compter. Le besoin vital de tout être humain, c'est de donner un sens à son existence. Les personnes handicapées sont trop souvent laissées de côté. On oublie de les intégrer. Il ne faut pas seulement les aider, il faut leur permettre de nous aider. Car nous avons besoin d'elles. Car vous avez besoin de nous.


Plein de gens au Québec ont le souci de donner aux personnes handicapées la place qui leur revient. Il faut souligner leur effort en espérant que leur exemple en inspirera d'autres.


Handicapés ou pas, tous les êtres humains sont limités, mais ils doivent tous avoir la chance d'aller au bout de leurs limites.


Devenir porte-parole des prix À part entière me permet d'aller au bout d'une de mes limites. Celle que le mot handicapé dressait devant moi depuis toujours. Cette crainte d'être exclu par lui, d'être réduit par lui, en l'assumant, je l'ai vaincue.


Handicapé ou pas, on ne se sent vraiment bien que lorsqu'on aide les autres.


Merci à l'OPHQ de me permettre de me sentir comme ça.


Je vais essayer de bien faire ma job de porte-parole...


Vous avez jusqu'au 10 février pour vous inscrire pour le prix À part entière. Il y a 17 prix régionaux et un prix national. Un total de 27 000$ sera distribué en bourses aux lauréats. Le formulaire d'inscription se trouve sur le site de l'OPHQ: www.ophq.gouv.qc.ca


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Les idées politiques / Yves Boivert / 17 janvier 2012
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Comme tous les vendredis matin, Nathalie Collard était attablée à la cafétéria de La Presse, pour confesser son invité de la semaine. C'était François Rebello.


Je reviens pour un autre café une demi-heure plus tard, ils sont toujours là. Troisième visite, Rebello est encore là qui cause, qui cause...


Si on le laisse faire, il va fermer l'endroit! Ça fait longuet pour répondre à 10 questions plus une...


Manifestement, ce garçon sent le besoin d'ensevelir son malaise sous des piles et des piles de phrases.


Mais plus il s'explique, plus il se complique.


Il a commencé en disant que son départ était un pas vers la souveraineté, il a aussi dit qu'il se joignait à François Legault pour l'environnement...


Et quand Nathalie Collard lui a demandé: «Pourquoi n'avez-vous pas simplement dit: «Legault est mon homme, je me joins à lui» plutôt que de parler d'environnement et de souveraineté pour justifier votre geste?», il a trouvé une troisième raison: le développement économique.


«Ce n'est pas seulement parce que c'est mon homme, mais parce que je sais qu'il est capable de propulser des entreprises sur le plan international, ce qui, à mon avis, est une priorité pour que le Québec retrouve confiance.»


La semaine prochaine, ce sera sans doute pour l'agriculture.


* * *


Comprenons-nous bien. Je reconnais pleinement le droit d'un député de changer de parti. Soit parce qu'il a changé d'idées. Soit parce qu'il a un désaccord fondamental. Je ne vois pas comment on pourrait le leur interdire formellement.


Mais toutes les vestes retournées n'ont pas la même valeur. Quand Lucien Bouchard quitte un poste de ministre pour siéger comme indépendant et ensuite fonder un parti, il ne choisit pas la facilité. C'est plus impressionnant qu'une Lise Saint-Denis, élue depuis sept mois députée NPD, qui nous dit qu'elle «réfléchit depuis six mois» à devenir libérale...


Laissons cette pauvre dame, dont on n'entendra plus jamais parler, sauf si elle est l'unique survivante d'un incendie du parlement.


Revenons au cas Rebello.


Le problème n'est pas qu'il «abandonne l'option». C'est qu'il essaie de nous faire croire qu'il ne l'abandonne pas. Le problème n'est pas qu'il déménage. C'est qu'il prétend rester à la maison pendant qu'il remplit le camion de déménagement.


Le problème n'est même pas le très évident opportunisme qui l'anime; les politiciens ont le droit de jouer pour gagner. Témoin, Denis Coderre, opportuniste assumé.


C'est sa prétention à déguiser son passage à la CAQ en décision de principe qui est ridicule.


«Je suis un homme de conviction et cette conviction, c'est la souveraineté, pas le Parti québécois», dit-il.


Ah oui? Si sa «conviction» est la souveraineté, que diable va-t-il faire dans un parti qui ne la propose pas? Parce qu'il préfère gagner sans défendre la souveraineté plutôt que de perdre en la défendant. C'est une vague opinion, donc, pas une conviction. Ce n'est pas le moteur de son engagement.


L'environnement? Oh, il en sera sûrement le champion à la CAQ. Mais il n'est pas allé là «pour faire un Québec vert». Il n'y a pas tellement de doute que la CAQ sera moins écolo que le PQ.


Je répète que je ne lui reproche pas de vouloir gagner ou d'avoir abandonné quoi que ce soit, ni même de faire des compromis pour prendre le pouvoir et «changer des choses».


Il y a un courage, même, à assumer ses changements d'idées et à les défendre sur la place publique. S'arracher d'une famille politique, comme l'ont fait Pierre Curzi ou Louise Beaudoin, cela demande également du cran.


Mais voir Rebello dire une chose avec ses phrases et une autre avec ses pieds nous donne une idée de l'envergure de ses convictions.


* * *


François Legault n'a pas fait plaisir aux péquistes en abandonnant le projet d'indépendance. Mais il l'a fait en partant de zéro, sans tromper personne, et sans prétendre faire autre chose que de proposer cela: abandonner l'option indépendantiste. Pour déployer l'énergie politique au Québec autour d'autre chose que le statut constitutionnel. Changer le coeur du débat.


Il entretient plus de flou depuis quelques semaines, on comprend pourquoi. Mais enfin, il fera une proposition sur quelques sujets déjà annoncés, on votera ou pas pour lui.


Rebello est comme plusieurs de ces politiciens professionnels qui sont tombés dedans tout petits. Il a ses idées, bien sûr. Mais c'est surtout un junkie du jeu politique.


Il a l'air tout excité d'avoir serré la main de Mitt Romney, leader des candidats républicains. Il dit même que Romney est le «Legault du Parti républicain». C'est en effet comme lui un homme d'affaires devenu politicien. Mais à part ça? A-t-il regardé un peu ce que défend Romney? Pro-vie, pour l'augmentation des budgets militaires, contre les soins de santé publics...


Quelle idée d'aller comparer ces deux-là? A-t-il des idées politiques un peu conséquentes? Ou est-il plutôt exactement cette sorte de politiciens vieille école dont la CAQ nous dit qu'elle ne veut plus?


Faudrait pas faire du vieux avec du neuf.


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J'espère que c'est payant, Mme Normandeau / Patrick Lagacé / 17 janvier 2012
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Appelez-moi le Jojo Savard de l'information, O.K.? Comme la blonde et autrefois célèbre astrologue, j'ai prédit l'avenir.


La différence?


Moi, j'ai raison.


Le 12 septembre, donc, j'ai publié dans ce journal une chronique intitulée Lettre à Nathalie Normandeau, après la démission de la vice-première ministre et ministre des Ressources naturelles.



J'évoquais ces anciens ministres qui avaient abouti dans l'entreprise privée, dans des domaines relevant de ministères qu'ils avaient pilotés. Je nommais Philippe Couillard, passé de ministre de la Santé à patron d'une firme qui veut faire de la santé un business. Je pensais à Guy Chevrette, qui a représenté le lobby des forestières après avoir été ministre responsable des forêts.


Extrait: «Mme Normandeau, je vous souhaite une vie professionnelle heureuse, après la politique. Je nous souhaite que vous n'aboutissiez pas sur le payroll d'une industrie d'un domaine dont vous avez été, ces dernières années, ministre.»


Qu'a-t-on appris, le 12 janvier dernier, dans un topo d'Alain Laforest, de TVA? Que Nathalie Normandeau avait un nouvel emploi: vice-présidente aux Affaires stratégiques de Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT), qui est bien plus qu'une simple firme de comptabilité. C'est une firme-conseil pour entreprises.


Ma foi, je lis dans les entrailles de l'actualité!


Selon Laforest, donc, une des responsabilités de Mme Normandeau chez RCGT sera de conseiller les clients de la firme sur les façons de profiter du Plan Nord.


Le reportage est sorti jeudi soir. RCGT a choisi de ne pas commenter les informations de TVA. Mme Normandeau aussi.


Ce n'est que le lendemain après-midi que les principaux intéressés ont réagi, jurant leurs grands dieux que, pas du tout, l'ancienne ministre ne conseillera pas des clients privés sur les meilleures façons de tirer profit du Plan Nord, dont Mme Normandeau était responsable jusqu'à tout récemment...


Mme Normandeau nie. La firme RCGT aussi. Je note que le démenti est sorti le lendemain du reportage de TVA. Personnellement, à leur place, j'aurais choisi de démentir sur le coup, quand le journaliste a téléphoné. Pas le lendemain, question de ne pas laisser courir pendant des heures une «fausse» nouvelle...


Laforest est un bon reporter parlementaire, crédible. Il n'a pas l'habitude de lancer des sottises en ondes. Je le crois quand il dit qu'il a appris qu'une des responsabilités de Nathalie Normandeau chez RCGT sera d'aider les clients de la firme à tirer profit du Plan Nord, dont elle avait la responsabilité au plus haut niveau de l'État, jusqu'à tout récemment.


RCGT a beau dire - une journée plus tard - que c'est faux, Mme Normandeau a beau dire qu'elle va s'imposer des garde-fous, reste que j'ai une toute petite question...


Comment puis-je vérifier ça, moi?


Quand des lobbyistes rencontrent du personnel politique ou un ministre, il y a des traces. C'est consigné, c'est public. Parce que l'État s'est donné des règles assurant un minimum de transparence sur les interactions des intérêts particuliers et des officiels publics.


Si Nathalie Normandeau rencontre les patrons d'une société minière (par exemple) ayant recours aux services de RCGT, comment puis-je le savoir? RCGT est une entreprise privée. La minière aussi. Leurs interactions ne sont pas soumises à des mécanismes de transparence.


Il faut donc se fier à la parole de RCGT et à celle de Mme Normandeau.


Mais allons au-delà du cas de Mme Normandeau, qui se vantait dans le communiqué de presse de RCGT de ses «connaissances de l'appareil gouvernemental».


Parlons des «ex» qui monnaient l'expertise qu'ils ont acquise à défendre - supposément - le bien public auprès de clients privés.


Pourquoi le privé? Pourquoi des grosses jobs comme patron du lobby des forestières ou patron d'une firme de santé privée? Pourquoi toujours des créatures qui ont un intérêt à connaître l'ADN de l'État?


Pourquoi pas la Croix-Rouge?


Pourquoi pas Moisson Montréal?


Pourquoi pas directeur régional des Tim Hortons du Grand Valleyfield?


J'ose cette explication: parce que c'est moins payant...


Alors, Nathalie Normandeau peut bien nous bassiner avec son «droit de gagner sa vie», on devient las de ces politiciens qui, une fois qu'ils ont servi le bien commun, décident d'en extraire la substantifique moelle pour la tarifer à l'heure, au profit du privé...


Éric Caire, député caquiste, a porté plainte au Commissaire à l'éthique pour qu'il se penche sur le nouvel emploi de Nathalie Normandeau. Comme dit François Legault: on verra...


Peut-être que Mme Normandeau n'enfreint aucune règle éthique en acceptant d'aller distiller chez RCGT tout le savoir qu'elle a acquis alors qu'elle était au service de l'État.


Mais pour quelqu'un qui nous a fait la morale sur cette calamité qu'est le désenchantement de la population vis-à-vis des politiciens, disons que Mme Normandeau a fait un choix de carrière malodorant comme une flatulence de Holstein.


Un sujet sur lequel l'ancienne ministre en sait un petit bout. On ne sait jamais, ça pourrait profiter aux clients de RCGT...


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